Marine le Pen est en mission(naire). Objectif : faire le pont entre l’Ukraine et la Russie. Une tâche ardue pour celle qui fêtera ses 54 ans le 5 août prochain et qui ne s’est pas exercée depuis sa séparation avec le bon Louis Aliot.
« Plus que jamais, notre seul et unique objectif devrait être de recréer les conditions de la stabilité en Europe », s’est fendue hier soir la challenger du président Macron. « Dans cet optique, quoi de plus pertinent que de donner de sa personne en faisant le pont entre les deux États ? », ajoute la candidate Rassemblement National.
Le pont est en effet la position parfaite lorsque les deux partenaires sont déjà chauds et qu’ils sont « prêts à se finir », selon des experts en géopolitique. « Or, c’est précisément la position que je suis prête à adopter, pour autant que ces messieurs [Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky] acceptent de passer par ma voie [diplomatique] et d’entrer sérieusement en contact avec moi ! »
« À cet égard », précise-t-elle, « j’organiserai donc, si je suis élue le 24 avril prochain, un grand plan à trois de la paix avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. Pour ce qui est du premier, je ne me fais cependant pas d’illusions… À son âge, on n’est plus bon à rien ! Quoiqu’avec une petite pilule bleue… En revanche, pour ce qui est du second, des amies qui ont le chevelure douce et dorée comme moi m’ont dit le plus grand bien de son ardeur et de sa fougue ! »
Présidente, la candidate RN entendra donc servir « d’intermédiaire », voire d’« objet » ou de « jouet »à ses homologues russe et ukrainien. De conclure : « s’il n’était pas possible de se donner corps et âme pour son pays, je ne vois pas ce que je ferais à la tête du mien… »
La Rédaction.
Illustration : « Marine Le Pen sort de l’amphithéâtre suivie de Paul-Marie Coûteaux » by Remi Noyon is marked with CC BY 2.0.
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