Tout comme sa grande-sœur germanophone, la Suisse allemande ne séduit plus par ses habitants. La faute aux chaussettes dans les sandales, affirment les autorités.
« Mon mari, lorsque je l’ai rencontré, arborait fièrement une paire de chaussettes de tennis dans ses Birkenstock… Il faut dire que j’ai beaucoup hésité avant de le demander en mariage, mais bon, on faisait pas la fine bouche à l’époque et je m’en suis contentée », déclare une habitante de Schwytz.
Le problème des chaussettes dans les sandales, et plus généralement dans les chaussures ouvertes, est particulièrement prégnant au-delà du röstigraben. En effet, il serait la cause principale d’au moins un tiers des divorces, mais, pire encore, du fait que de plus en plus de jeunes femmes ne parviennent pas à s’attacher les services d’un mari digne de ce nom.
Par on ne sait quel mécanisme ou procédé céleste, les jeunes garçons apprécient tout particulièrement le confort procuré par ce montage « chaussettes-sandales ». Toutefois, celui-ci n’est vraisemblablement pas du goût de leurs futures compagnes et agirait comme un tue l’amour particulièrement puissant. Une étude très sérieuse de HEC Saint-Gall révèle que cette mode serait responsable d’au moins 30% des naissances manquantes. Si on ne fait rien, affirme le porte-parole du canton de Uri, c’est toute notre culture qui va disparaître et on sera obligé de parler le hochdeutsch… Ça, je ne peux pas m’y résoudre, conclut-il.
Les autorités des cantons germanophones ont ainsi décidé, d’un commun accord, de bannir progressivement mais sûrement le port des chaussettes dans les sandales. Les contrevenants s’exposeront, dans un premier temps, à une amende, puis à une peine privative de liberté s’ils récidivent. On espère qu’il n’est pas déjà trop tard pour sauver ce peuple aux mœurs très spéciales mais néanmoins nécessaires à la santé mentale des romands qui n’ont de cesse de se moquer de leurs voisins de palier. Il paraît que rire c’est bon pour la santé.
La Rédaction.
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