Même si les rumeurs vont bon train qu’il n’en a jamais utilisé, celui-ci jouirait d’une expertise considérable pour en faire des ballons.
Âpre, c’est le mot qui caractérise les négociations autour de ce type de contraception. D’aucuns, en effet, la trouvent complètement inutile et ont œuvré en ce sens pour que le prix moyen des préservatifs soit supérieur à celui d’avoir un enfant. Ce faisant, ils espéraient reproduire un baby-boom qui aurait pu combler le déficit des assurances sociales. Il s’agissait notamment des associations ecclésiastiques valaisannes… D’autres, plus favorables, ont soutenu corps et âmes notre conseiller fédéral, notamment dans son entreprise de porte-à-porte pour obtenir le soutien de la population, où ils donnaient gratuitement de leurs corps pour « convaincre » les citoyens. On raconte par ailleurs qu’une agence aurait été engagée spécialement à cet effet et financée par vos impôts.
Or, l’histoire de ces négociations avec le géant des ébats amoureux n’est pas anodine. Elle débute lors d’une commission parlementaire anti-avortement. Sidérés par le relâchement des mœurs de nos jeunes gens, des élus UDC proposent alors de rendre obligatoire l’accouchement à partir de 25 ans afin que ces jeunes muses et ces jeunes éphèbes « se responsabilisent » à l’aide d’un enfant.
Leur levier de prédilection : les préservatifs. Rendez-les trop chers et provoquez une vague d’accouchements sans précédent, tel est leur apophtegme. Plusieurs mois durant, ils sillonnent ainsi les villages de suisse allemande pour tenter de convaincre la partie du peuple qui possède un pouvoir politique exagéré, proféré par les institutions politiques, eu égard à son nombre. C’est alors que Guy, le héros, Guy le chevalier bienveillant fait mine de briser la collégialité et intervient lui-même sur le terrain. En effet, celui qui aime beaucoup réaliser toutes sortes d’animaux gonflables à partir des préservatifs ne veut pas de cette initiative populaire absurde. Il ira même voir Durex, l’entreprise numéro une en Suisse concernant la distribution de préservatifs et ceci pour tenter de couper l’herbe sous le pied des initiants en obtenant un accord-cadre sur le prix moyen des capotes. Bilan : un pari réussi et des préservatifs indexés sur l’indice de pouvoir d’achat des helvètes.
Quand Guy intervient, Guy intervient bien même s’il n’a pas forcément les mêmes fins.
La Rédaction.
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