Dans la nuit de lundi à mardi, le politburo des Verts·es genevois a saisi plus de trois tonnes de viande de contrebande chez l’un des membres du parti. La marchandise a été incinérée avec le logement du criminel et celui-ci a été emmené dans une cave sombre où il sera passé à tabac jusqu’à ce qu’il désigne ses complices et son fournisseur.
La Résistance s’était pourtant organisée de sorte que le politburo du parti ne l’apprenne jamais. Un groupe secret avait été créé sur Telegram ; des pigeons voyageurs avaient été dressés afin de transporter des messages cryptés et toute une signalétique avait été développée, entre les rares militants spécistes encore en activité au sein des Verts·es, afin d’esquiver les foudres du Comité central.
Hélas, toutes ces précautions n’auront pas suffi puisque le réseau de viande de contrebande du parti écologiste vient d’être démantelé trois jours seulement après qu’il a été créé par un certain C.B., un militant visiblement excédé par les procédés staliniens qui envahissent progressivement son parti. « Et puis quoi encore ! Après on va être obligé de se déplacer à vélo ou de vendre nos signes extérieurs de richesse !? », témoigne ce dernier. « On va devoir s’habiller chez Desigual et on va devoir arrêtez de boire de la vodka sous prétexte que c’est un alcool russe !? », fustige-t-il encore au micro de notre stagiaire. « Pour l’heure, nul n’en est question, mais cela ne saurait tarder », commente la porte-parole du parti.
Arrêté au petit matin par la police politique de sa formation, C.B. stockait plus de trois tonnes de viande dans des réfrigérateurs installés dans sa cave. « C’est en tournant au-dessus de Genève avec notre drone à détection thermique que nous l’avons repéré », précise un ayatollah du bureau politique Vert. « Son domicile dégageait une quantité anormale de chaleur. Nous avons d’abord pensé qu’il y minait de la cryptomonnaie – ndlr : ce qui chez les Verts·es est passible de la peine de mort. Alors, pour en avoir le cœur net, nous nous sommes rendus sur place. Nous avons défoncé sa porte. Nous l’avons surpris en plein coït avec sa femme. Nous avons attendu qu’il termine en prenant des photos. Et puis, nous sommes descendus avec lui sans sa cave… », ajoute le même fanatique.
Là, les agents du politburo n’ont pu que constater les trois tonnes de viande fraiche possédées par cet homme, qui avait l’intention d’en faire contrebande au sein des Verts·es. Sans plus attendre, le feu y a alors été bouté et le traitre a été emmené dans un endroit secret où, sous la torture, ce dernier a d’ores et déjà poukave les noms de ses complices. « Le pire dans tout ça, c’est que la viande n’est même pas argentine », déplore un certain A.H. qui, du reste, demande à être contacté si quelqu’un entend parler d’un boucher qui livre de la viande en toute discrétion.
La Rédaction.
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