Economie

Les jeunes PLR préparent une initiative pour instaurer la semaine de 7 jours

Irrité de ce que l’un des plus mauvais élèves européens passe à la semaine de 6 jours travaillés – contre 5 actuellement – les jeunes PLR surenchérissent en proposant d’adopter celle de 7 jours. « Nous ne pouvions pas laisser ces fainéants de Grecs bosser plus que nous », explique leur porte-parole. 

« Jamais dans la tendance, toujours dans la bonne direction », diront les libéraux primaires pour défendre le projet grec de semaine de 6 jours travaillés, au lieu de 5 actuellement.  Pour leur part, les gens intelligents – à tout le moins dotés d’un esprit critique – iront consulter le rapport UK’s four day week pilot et se rendront compte qu’il n’est pas nécessairement besoin de faire du présentéisme pour augmenter la productivité du travail et même que l’augmentation du temps de travail peut avoir des conséquences physiques et psychologiques désastreuses sur les individus qui, désormais en arrêt maladie, produiront encore moins que s’ils ne travaillaient que 4 ou 5 jours par semaine – quick maths. « Oui, mais c’est une question de principe. On ne peut pas laisser penser qu’un pays de branleurs comme la Grèce travaille plus que nous ! », explique le président des jeunes-vieux libéraux-radicaux, Jonas Lüthy. « La Suisse ne pourrait pas se relever d’un tel dommage réputationnel », souligne le jeune entrepreneur qui révèle, cela étant, avoir concocté sur un coin de table, ivre, une initiative populaire pour imposer la semaine de sept jours sur l’ensemble du territoire helvétique. 

D’ores et déjà décriée par les syndicats qui promettent grèves et référendum, l’initiative a cependant raison sur toute la ligne, selon les spécialistes. « Le succès économique de la Suisse ne repose pas sur de meilleures performances, mais sur la croyance selon laquelle elle fait mieux que les autres pays. Or, cette croyance est fortement associée au temps que les gens pensent que nous investissons dans nos prestations », détaillent ces derniers. « Cela étant, il est important que tout le monde pense que nous travaillons beaucoup, même si la plupart de nos heures supplémentaires sont vouées à être passées à la machine à café ou sur les toilettes à jouer à Candy Crush », décrivent également les experts. 

Retraite à 67 ans, travail 7 jours sur 7, management catastrophique, etc. Tout cela pour une productivité à peine supérieure à celle des autres pays… Telle est finalement la clé du succès incontesté de l’Helvétie sur la planète de ceux qui croient dur comme fer que la réussite se mesure au nombre de zéro situé avant la virgule du montant inscrit sur leur compte courant.

La Rédaction.  

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*