Après Hitler et Mickey Mouse, les dictateurs, autocrates et tyrans du monde entier ont revendiqué le droit d’obtenir un certificat covid. Selon eux, il n’y aurait aucune raison qu’ils soient discriminés en raison de leur opinion politique.
« Oui j’ai exterminé 20 millions de personnes et en ai déporté 28, mais n’ai-je pas moi aussi un cœur ? De pierre, certes, mais un cœur quand-même ? Ainsi pourquoi n’aurais-je pas droit, tout comme mon vieil ennemi Adolf, de m’asseoir en terrasse ou de manger au resto ? Surtout que je ne suis pas contre le vaccin contrairement aux tarés qui manifestaient le week-end dernier sur la place fédérale ! ». Ces propos tenus par Joseph Staline (aka « l’homme de fer » que vous pourrez retrouver demain soir sur Skyrock en compagnie de Fred Musa où il s’essaiera à quelques freestyles sur les déportations en Sibérie et les procès de Moscou) ont le mérite de soulever une question qui brûle les lèvres de tous les avocats de la tolérance : peut-on permettre aux dictateurs de vivre la dictature sanitaire comme les autres citoyens ?
Selon Filipo Nantermollo, avocat libéral-radical et président de trente-quatre conseils d’administration dans le Valais, « bien évidemment que oui ! ». La liberté de circulation s’appliquerait à toutes et tous, sauf les gauchistes. Cependant, ajoute-t-il : « À ce que je sache, dans la pratique, on ne saurait qualifier Staline, Mussolini ou Pinochet de gauchistes, quand bien même le premier aurait soi-disant souscrit à une idéologie communiste. ». C’est également le point de vue d’Adolf Hitler, qui s’exprime depuis la face cachée de la lune où il a réussi à trouver refuge in extremis, quelques minutes avant l’arrivée des russes dans Berlin, en 1945 : « Je pense que ça suffit maintenant la stigmatisation pour mes opinions politiques ! Regardez Zemmour il a les mêmes que moi et tout le monde lui mange dans la main ! En plus, comme dirait Alain Soral dont j’ai suivi l’actualité et qui nie avoir été condamné pour avoir nié l’existence de la Shoah : ‘’le temps fait quand même bien l’affaire’’ ! Or, si mon certificat covid n’est pas reconnu, comment je vais faire moi pour passer la douane stratosphérique ? Déjà que c’est Thomas Pesquet qui tient le bureau et que je ne parle pas un mot de français…».
Du côté de l’opposition et des « yakafokon », c’est la sidération la plus totale. Pour ces derniers, en effet, la tolérance s’arrêterait là où commence le totalitarisme. Ce faisant, les dictateurs, despotes et autres dirigeants de régimes non-démocratiques ne devraient pas être en mesure de se procurer un certificat covid ou bien seulement post-mortem, après que l’infirmier-ère en charge de leur vaccination leur aura planté l’aiguille dans la jugulaire au lieu de dans le bras. Ces derniers de conclure : « Mickey Mouse, ça nous va ! Picsou, ça passe encore, malgré que sa fortune devrait être taxée un peu plus ! Mais Hitler, Staline, Mussolini ou Pinochet, c’est inadmissible ! ».
Quoi qu’il en soit, la question de savoir si les dictateurs ont droit au pass sanitaire sera tranchée lors du prochain débat Infrarouge. Une émission à ne manquer sous aucun prétexte, pas même si vous êtes le résident permanent non pas d’une boite de nuit mais d’un camp en Sibérie ou en Chine.
La Rédaction.
