Suisse

Un instructeur viré de l’académie de police de Savatan pour ses positions jugées trop gauchistes

Depuis plusieurs mois, Michel B., 53 ans, faisait l’objet de virulentes critiques de la part de sa hiérarchie, inquiète que de jeunes recrues puissent être perturbées dans leurs convictions et leur pratique professionnelle. Le couperet est tombé mardi, après la fameuse « phrase de trop ».

La « phrase de trop », c’est ce concept qui veut que, à un moment donné, « t’aurais mieux fait de fermer ta gueule ». Particulièrement mobilisé par la police dans le cadre des contrôles d’identité, il a été invoqué par la hiérarchie de Savatan pour licencier un employé, dont les propos en classe étaient jugées non-conformes aux standards de l’institution.

En effet, de nombreux élèves avaient fait part de leur incompréhension face à certaines remarques ou opinions de leur enseignant : « Il insistait beaucoup sur le fait de respecter les minorités, alors que ce n’est qu’un tout petit chapitre du manuel de police », explique Abdel, aspirant-policier. 

« C’était bizarre, il n’a jamais interrompu les femmes aspirantes qui prenaient la parole dans son cours », abonde Karine. « Et je ne l’ai jamais entendu faire de blague avec ‘aspirante’ et ‘aspirateur’, alors que d’autres profs peuvent la faire jusqu’à douze fois par semaine », poursuit-elle.

Alertée, sa hiérarchie affirme qu’elle tolérait ce comportement, soucieuse de préserver la pluralité d’opinions. En revanche, elle ne cachait pas un certain agacement. « À 53 ans, on attend de ces hommes qu’ils soient un minimum raisonnable, qu’ils aient la maturité d’être au moins un peu réactionnaires. Mais lui, pas du tout ! Et ça devenait réellement problématique », explique le directeur de l’académie de Savatan.

De problématique, son comportement est devenu carrément inadmissible la semaine dernière. En effet, jeudi passé, selon nos informations, il aurait franchi un cap en évoquant lors d’un cours le caractère systémique de certains problèmes sociaux. Une radicalisation islamo-gauchiste qui a poussé sa hiérarchie à prendre des sanctions immédiates. 

« À Savatan, on ne prône ni la nuance ni la modération, on ne tolère pas ce genre de discours et ces inepties ! », explique son superviseur, avant d’ajouter : « Si on les laisse faire, ces espèces de crypto-communistes vont rapidement prendre le pouvoir, rétablir une dictature léniniste et pratiquer le viol massif, c’est évident ». Pourtant, le responsable de l’Académie se défend de toute position rétrograde dans la police helvétique : « Par exemple, à Savatan, on met déjà un très fort accent sur la sensibilisation au racisme », explique-t-il, « on sait très bien que tous les dealers ne sont pas des négros et que tous les bougnoules ne sont pas des voleurs, et on l’enseigne à tous nos élèves ! ».

Les vaches sont donc bien gardées, et la police romande a de beaux jours devant elle. 

La Rédaction. 

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