La pandémie de laideur n’est pas terminée et risque de durer à jamais. Les personnes moches sont donc priées de conserver leur masque pour que les autres n’aient pas à souffrir de les regarder.
C’est la fin ! Non pas des haricots, mais des mesures san(az)itaires. Excepté dans les centres de soin, dans les CFF et dans les TPG – les deux derniers étant encore des lieux à haut risque de contamination puisqu’ils tombent régulièrement en panne et font, de facto, se confiner de nombreuses personnes au sein de leurs voitures, de manière prolongée – plus rien n’est obligatoire ! Hourra !
C’est Alain Berset qui l’a annoncé, en début d’après-midi, lors de notre rendez-vous hebdomadaire avec un comité réduit du Conseil fédéral. Conférence de presse durant laquelle il a également appelé les « personnes moches » à se responsabiliser et à conserver leur masque pour une durée indéterminée.
« En effet », précise le conseiller fédéral, « sauf à compter un miracle ou la fin du racisme – et donc l’augmentation concomitante de la diversité génétique des nouveau-nés leur permettant statistiquement plus souvent d’être beaux – il n’y a, dans l’immédiat, aucune chance que cette pandémie-là s’arrête… J’en suis désolé, mais c’est comme ça », conclut-il.
En Valais, canton particulièrement touché par cette épidémie pour des raisons évidentes de liens familiaux privilégiés, les réactions ne se sont pas faites attendre : « la beauté est une construction sociale ! », lancent ainsi les uns. « De notre point de vue, c’est vous qui êtes moches ! », déclarent les autres. Certes, nous ne sommes pas contre le débat. Toujours est-il qu’aucune miss ni aucun mister univers n’ont jamais été ni valaisanne, ni valaisan.
La Rédaction.
Illustration : screenshot 1min11 de https://www.youtube.com/watch?v=XeuoN4BLJ2k&t=48s
