Société

Innovation – Genève se dote d’un brumisateur géant pour rafraichir le centre-ville 

Une installation spectaculaire et innovante se dressera bientôt dans le quartier de Plainpalais, à Genève. Son but : réduire la température au-dessus du revêtement en gore de la plaine éponyme et lutter de manière disruptive contre les effets du réchauffement climatique sans toutefois s’attaquer à ses causes.  

S’il est une chose dont le conseil d’État est persuadé, c’est que la solution au réchauffement climatique est une question d’innovation ! Or, c’est dans cet esprit-là qu’il a récemment proposé l’installation de buses pouvant être déployés, les jours de grande chaleur, pour pulvériser de l’eau en très fines gouttes au-dessus de la plaine de Plainpalais et rafraichir ainsi les trois pelés et un tondu qui profitent de ce somptueux lieu de vie à disposition des Genevois et des Genevoises. 

L’idée, comme toutes celles qui sont bonnes, provient du sommet de la hiérarchie, « de tout en haut », comme on dit. C’est en effet un conseiller d’État en exercice qui, en rentrant d’un week-end à Zürich, s’est étonné de ce que Genève ne possédait pas encore son propre système de canalisations destiné à répandre de l’eau sur des places goudronnées ou bétonnées afin d’en diminuer la température moyenne en période de canicule. « C’est une honte ! », avait fustigé ce dernier en ordonnant immédiatement à son stagiaire de détourner un crédit destiné à un projet inutile – de type étude du tracé d’une nouvelle piste cyclablerenaturation d’un cours d’eau ou projet de rénovation thermique des bâtiments – et de lancer un appel d’offre public à l’attention des entreprises locales de plomberies. « Si nous refroidissons les rues et les places, alors nous pouvons retarder les effets du réchauffement climatique ! », précisait-il lors du point presse hebdomadaire du collège des sept sages.

L’inconséquence du conseiller avait toutefois provoqué la colère de plusieurs collectifs islamo-wokistes et l’occupation d’un arbre, en guise de protestation, qui, une heure plus tard, avait été déraciné à coup de bulldozer. « On ne négocie pas avec les terroristes », avait alors expliqué le magistrat qui, du reste, s’était réjoui de l’abattage de cet arbre bicentenaire dont le bois servirait, l’hiver prochain, à alimenter l’âtre de sa cheminée. 

La Rédaction.

Illustration : by info.unece

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