Politique

Manuel Valls rejoint l’Élan radical

Défait dans la course aux législatives, l’ancien Premier ministre a été accueilli ce matin à l’Aéroport de Genève-Cointrin par le Comité du parti Élan radical réuni au grand complet et muni de banderoles ainsi que de pancartes aux messages hagiographiques. La direction du parti se refuse pour l’instant à tout commentaire. 

Ce matin, après avoir momentanément désactivé son compte Twitter durant la nuit pour éviter d’être tagué dans des millions de posts se gaussant de sa défaite aux législatives, Manuel Valls a déclaré sur la plateforme qu’il rejoignait l’Élan radical. 

Pour l’heure, l’objectif de cette manoeuvre reste inconnu. Néanmoins, tout laisse à penser qu’il a choisi de poser ses casseroles en Suisse, et plus précisément dans le canton de Genève, pour fomenter sa reconversion politique. De mère tessinoise, le franco-catalan pourrait en effet décider de miser sur sa notoriété pour briguer, pourquoi pas, un siège au conseil d’État en 2023 ; sinon, s’il n’y parvient pas ou que sa demande de naturalisation n’était pas placée suffisamment rapidement au-dessus de la pile, un strapontin dans l’un des 45 exécutifs communaux genevois ; ou, à tout le moins, un mandat de conseiller municipal en 2025.

Contacté, le parti situé entre le centre droit et la droite libérale de l’échiquier politique genevois – c’est dire la place qu’il lui reste… – a décidé de ne pas commenter cette annonce. Il déclare cependant se réserver le droit d’exclure l’ancien ministre de François Hollande si, d’aventure, les idées de celui-ci ne témoignaient pas, après que l’on a déterminé ses valeurs au moyen d’un test de personnalité réalisé sur Mypersonalitytest.com, d’une certaine correspondance avec celles des membres du parti, dont on ignore, du reste, tout de la nature.  

« J’ai toujours beaucoup apprécié le travail de Monsieur Maudet », ajoutait l’ancien Premier ministre dans son thread, pour justifier le choix de rejoindre le parti fondé par des dissidents radicaux acquis à la cause abudhabiste. « En Suisse, je ne commettrai ni les mêmes erreurs qu’en France, ni les mêmes bourdes qu’en Espagne », justifiait-il aussi. De conclure : « en revanche, j’en commettrai de nouvelles »

La Rédaction. 

illustration : “Manuel Valls” by Parti socialiste is licensed under CC BY-NC-ND 2.0.

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