Ecolo-wokisme

Pour lutter contre la chaleur, Les Verts demandent au Conseil national d’obliger les Suisses à faire pipi sous la douche

De même qu’il n’y a pas de petits profits, il n’y a pas de petits efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. Ainsi, selon les Verts·es, l’obligation du pipi sous la douche fait partie de la solution. D’ailleurs, un pipi sous la douche, c’est 35 litres d’eau en plus pour votre jacuzzi, triple buses. 

En matière de lutte contre le réchauffement climatique et ses pendants – à savoir les canicules, la fonte des glaces à l’eau, l’immigration des ours polaires sur les flancs de l’Himalaya ou encore l’extinction de la biodiversité – les Verts·es prouvent une énième fois qu’ils n’ont pas leur pareil. Ces derniers·ères viennent en effet de demander au Conseil national d’obliger les Suisses·esses à faire pipi sous la douche pour lutter efficacement contre le « gaspillage » des 35 litres moyens d’eau de la cuvette des toilettes lorsque celle-ci est actionnée pour liquider – sans mauvais jeu de mot – l’urine de son utilisateur·ice.

« C’est autant d’eau économisé pour remplir ma piscine à débordement dont je sais qu’environ 100 à 200 litres s’évaporent chaque jour où il fait plus de 38oC ! C’est également autant d’eau économisé pour la fabrication d’un litre de Kombucha. Or, le Kombucha, j’aime bien ça et ça m’ennuierait que ça disparaisse ! C’est l’une des boissons sucrées les plus désaltérantes qui soit ! », précise le porte-parole du groupe politique avant de se déclarer « un peu moins éco-anxieux » grâce à cette « formidable avancée en matière d’écologie ! »

Urgente, la motion déposée durant la session d’été du Parlement devrait être votée à la session suivante, celle d’automne. Pour les élus de l’UDC dont la plupart – vieux – souffrent autant d’incontinence verbale qu’urinaire, la proposition est « bonne », rapportent nos confrères de la NZZ (Neue Zürcher Zeitung). « Bien que cela soit rarement volontaire, cela fait des années que je fais déjà pipi sous la douche… Et même partout dans ma maison », commente Christoph Blocher. Le PLR, pour sa part, n’a émis aucune consigne de vote. Certains élus ont néanmoins précisé que, s’ils comprenaient la nécessité d’économiser l’eau de la chasse éponyme, ils ne renonceraient pas au petit jet de leurs nouvelles toilettes japonaises qui leur permet de se laver efficacement le derrière après que celui-ci a été souillé par un lobbyiste ou un patron d’une société cotée au Swiss Market Index (SMI).

Pour l’heure, nulle n’est encore question d’obliger les Suisses·esses à faire caca dans des toilettes sèches. « Cela ne saurait tarder ! », déclame cependant le porte-parole des Verts·es. « On pense aussi à obliger les gens à faire caca sur le paillasson de leur voisin·e. Puisque, globalement, les relations de voisinage se passent plutôt mal en Suisse, ce ne serait qu’un juste retour des choses », conclut-il.

La Rédaction.  

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