Politique

Absent des plateaux télé depuis plus d’un mois, Philippe Nantermod sombre dans la dépression

Le conseiller national et vice-président du PLR suisse inquiète. Selon les rumeurs, il n’aurait pas supporté le manque d’intérêt et de sollicitation des médias d’ordinaire si prompts à lui demander son avis puisqu’il possède une expertise sur tout. Une cellule psychologique a été mise en place. 

« Un soir, il est rentré chez nous et s’est assis dans le canapé, l’air hagard et totalement asthéniqueJe lui ai repassé les meilleurs moments de la chute du mur de Berlin, les cassettes des séances de torture du Che et même l’intégrale des discours de McCarthy. D’habitude ça le remet d’aplomb ! Mais là, son état a empiré, alors j’ai appelé les secours », nous raconte un proche de Philippe Nantermod qui ne cache pas son incompréhension de voir celui-ci dans un état de fatigue psychologique aussi avancé. « Quelques jours plus tard, la clinique nous téléphonait. Philippe avait été diagnostiqué dépressif. Là nous sommes entrés dans une phase de déni, puis il a bien fallu le reconnaître, Philippe n’était pas aussi vigoureux que nous le pensions ! ». 

En effet, d’une forme olympique apparente, personne ne se serait attendu à ce que le politicien finisse dans un état pareil. Les un mètre trente-quatre de charisme libéral qui composent le bonhomme tout entier n’auraient jamais laissé entrevoir qu’il pût être atteint d’un sort d’ordinaire réservé à ceux qu’il fustige, exploite et auquel il ordonne volontiers de bosser plus longtemps pour financer leurs maigres retraites. 

Curieuse, notre Rédaction s’est enquit des raisons qui ont rendu Philippe malade, complètement malade, comme quand sa mère sortait le soir, le laissant seul avec son désespoir. Et la raison mesdames, messieurs qui nous lisent en ce samedi matin de l’an de grâce 2021 après la naissance d’un marginal qui eût dû, s’il était né en France, s’appeler autrement que Jésus Christ afin de ne pas souffrir des discriminations structurellement liées aux personnes qui ne portent pas un patronyme gaulois type, la raison est toute simple : Philippe Nantermod n’a pas supporté son manque d’apparition sur les plateaux télé.  

« Durant le mois d’août, il n’y a pas eu beaucoup de chats à fouetter, pas même un petit Infrarouge ! », lance un collaborateur de la RTS que nous avons contacté pour en apprendre davantage. « Alexis Favre est parti en vacances à Courchevel pour essayer le ski sur gazon (ndlr : voir à ce sujet le fabuleux reportage d’une heure et demie consacré à ses ampoules des suites de cette aventure) et à part le magnifique tour de Pologne entre le 9 et le 15, on n’a rien eu à se mettre sous la dent ! Y’aurait bien eu les feux en Grèce et l’attentat à l’aéroport de Kaboul, mais dans un cas comme dans l’autre on voulait quelqu’un pour éteindre l’incendie, par pour y jeter du sans plomb ». 

Pour Philippe Nantermod, le sevrage fut d’autant plus terrible que celui-ci envahissait jadis, à l’instar des Romains, tous les plateaux romands, toutes les radios, toutes les manchettes de journaux ainsi que les rêves de n’importe quel concitoyen pourvu qu’il apprît à bégayer trois mots de français. « C’est simple, Philippe Nantermod était partout. Il mugissait jusque vos fils et dans vos campagnes ! », ajoute notre témoin. « À cet égard, on peut bien dire que c’était un drogué et, comme tous les drogués qu’on prive de leur dose quotidienne, Philippe est en train de vivre un sevrage difficile. Au reste, deux options s’offrent à lui : ou revenir dès qu’il aura quelque chose qu’il juge pertinent à dire mais retomber dans la dépendance, ou abandonner définitivement l’idée de parler à la télévision. Personnellement, j’ai ma petite préférence ! ».

La Rédaction. 

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*