Genève

Covid-19 – Un individu placé en garde-à-vue pour avoir craché sur sa paire de lunettes

La semaine passée, un chauffeur de bus belge était mis en quarantaine après qu’un malotru lui ait craché au visage. Aujourd’hui, c’est une paire de lunette qui doit se confiner après que son propriétaire ait craché dessus. L’individu a été placé en garde-à-vue. 

« C’était une chaude journée de juillet. Le temps était à l’orage, mais mon propriétaire, confiant comme à son habitude, n’avait pas emporté la boîte dans laquelle il me range d’ordinaire. Toute la journée, le ciel menaçait de nous tomber sur la tête mais lui ne paraissait pas s’en préoccuper, du moins, il ne paraissait pas en souffrir et faisait sa vie ». De mon côté, je me faisais du soucis… raconte la paire de lunettes qui ajoute que son propriétaire n’est vraiment pas très soigneux. « Il me dépose un peu partout ; souvent il m’oublie et, le pire, surtout durant le covid, c’est qu’il ne me nettoie presque jamais ! ». 

Or, en fin de journée, ce qui devait arriver arriva… L’orage éclata, la paire de lunettes fut mouillée. C’est alors que son rustre de propriétaire, ne voyant plus devant lui, la saisit et remarqua la saleté accumulée sur ses verres. Ni une ni deux, il jette alors un regarde autour de lui pour s’assurer que personne ne le regarde. C’est là que l’infraction est commise… Il racle alors le fond de sa gorge et crache sur les deux optiques en un seul coup net et précis. C’était oublier que Mauro Poggia surveille désormais la population genevoise au travers de caméras prétendument installées pour guetter les incivilités des cyclistes. 

Quelques minutes après qu’il soit rentré chez lui, des policiers du groupe d’intervention de la police cantonale sonnent à son domicile et l’interpellent durement au moyen d’un clé de bras – la clé d’étranglement étant désormais interdite. Bilan: un individu au bras cassé placé en quarantaine dans une aile spécialisée des HUG ; une paire de lunettes placée elle aussi sous scellé durant quatorze jours au fond d’un tiroir des archives cantonales. 

La Rédaction.

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