Dans le cas contraire, ils se verront retirer leurs enfants, lesquels seront confiés à des familles responsables.
« C’est dégueulasse ! », s’indigne Véronique, maman de trois marmots en bas âge dans une famille monoparentale qui, selon Jean-Luc Addor, n’est pas une famille puisque papa a décidé de partir en balade prolongée avec la serveuse. Pourtant, c’est la triste réalité à laquelle pourront être confrontés un bon nombre de jeunes foyers qui souhaiteraient accoucher d’un marmot…
Le Parlement fédéral a en effet mis à l’agenda un texte de loi visant à faire respecter les mêmes conditions d’adoption pour les familles classiques et chrétiennes que les familles d’accueil islamogauchistes. « Face à la recrudescence d’abandons d’enfants au bord de la route, il fallait réagir », témoigne le chef de projet, lequel planche actuellement sur les critères qui serviront à déterminer l’éligibilité d’un couple à concevoir un enfant. Un groupe d’expert autoproclamé avait identifié la cause de ces abandons comme étant inhérente à la cellule familiale en déliquescence depuis qu’on autorise les femmes à se promener le nombril à l’air. Un autre, plus radical, imputait la cause du malheur de la cellule familiale à la répartition équitable des tâches au sein de la famille : « Une ignominie de plus en plus répandue et qui empêche le développement cognitif des gamins en bas âge », selon un militant du groupuscule proche des milieux agrariens.
Face à la recrudescence d’abandons d’enfants au bord de la route, il fallait réagir !
Quant à l’extrême gauche – encore elle… – elle appelle à ne pas soutenir le projet qui, selon ses propres termes bafouillés à la va-vite dans un communiqué de presse : « ferait chuter drastiquement le nombre de naissances ». Quand on observe les critères auxquels sont soumises les familles d’accueil, il ne fait aucun doute que la plupart des jeunes parents qui procréent ne remplissent pas les conditions objectives pour avoir un enfant…
La Rédaction.
