Après le Groenland, le Panama et le Canada, Donald Trump s’intéresse désormais à la Suède. Son objectif : l’intégrer à la Suisse pour que les Américains qui confondent « Sweden » et « Switzerland » arrivent tout de même à bon port.
Les velléités néo-colonialistes de Donald Trump atteignent la Suisse, et pas forcément pour son plus grand malheur. En manque d’attention médiatique ou affecté par le spleen du dimanche soir que tout clubbeur connaît très bien, Donald Trump vient de tweeter qu’il avait l’intention de racheter la Suède pour la céder au pays du rösti et de l’évasion fiscale.
Le but de cette manœuvre qui, bien que généreuse, n’est pas totalement désintéressée : faciliter le quotidien des Américains. En effet, malgré d’importantes réformes de leur système éducatif, ces derniers sont encore plus de 97% à confondre « Sweden » et « Switzerland ». Conséquence, de nombreux Américains se retrouvent à Stockholm alors qu’ils pensaient voyager jusqu’à Schaffhouse pour y déposer de l’argent dans un coffre-fort de la banque cantonale. Bon nombre d’entre eux pensent également que Göteborg et Genève sont une seule et même ville…
« Cette situation est problématique, il faut que ça change ! », a ainsi déclaré le 47e président des Etats-Unis. Pour la petite histoire, lui-même s’est déjà trompé de destination. Dans l’attente de sa correspondance pour la Suisse, ce dernier aurait d’ailleurs passé un moment particulièrement désagréable impliquant la dégustation de Kanelbullar, une spécialité culinaire locale aussi sèche que les réponses de son épouse Melania Trump lorsqu’il lui adresse la parole. De là proviendrait son aversion pour la Suède.
Pour l’heure, aucun des deux gouvernements impliqués malgré eux dans cette histoire n’a encore réagi. À l’instar du Danemark avec le Groenland, la Suède devrait cependant refuser de se faire annexer. La Suisse, en revanche, ne devrait pas dire non. Sucer les Américains est profondément inscrit dans l’ADN de nos dirigeants.
La Rédaction.
