USA

Donald Trump signe un décret autorisant la levée du bras droit à 45 degrés durant plusieurs secondes

Le 47e Président des États-Unis a signé ce matin un décret autorisant les Américains à lever le bras droit à 45 degrés durant plusieurs secondes. Objectif : joindre les paroles à leurs actes racistes.

Elon Musk a fait un salut nazi lors d’un rassemblement à la Capital One Arena au sein de laquelle s’étaient rassemblés des militants fascistes trumpistes après l’investiture de leur 47e Président des États-Unis, ce lundi. Non, en fait Elon Musk a fait deux saluts nazis, ce qui ne laisse à peu près aucun doute sur la nature de son geste mais également s’agissant de son penchant pour les vestes en cuir Hugo Boss et les bottes à fermeture éclair. Ces gestes sont toutefois anodins, car, aux États-Unis d’Amérique, le salut nazi n’est pas interdit par la loi au nom du premier amendement qui garantit à chaque Américain de pouvoir raconter des bobards – comme le fait le stagiaire ici présent, qui n’est toutefois pas citoyen du pays de l’Oncle Sam – sans encourir de représailles aucunes, pourvu que le contexte ne prête pas à l’incitation à la haine.

Elon Musk est donc sauf – mais pas sain – et ne sera pas jugé. Et pour s’en assurer, Donald Trump a par ailleurs signé ce matin un décret autorisant tout un chacun sur le sol américain à « lever son bras droit à 45 degrés durant plusieurs secondes. » Cela, affirme-t-il, « est tout naturel et prioritaire. » Selon lui, en effet, ces gestes font seulement référence à la glorieuse période durant laquelle de courageux dirigeants allemands ont sorti leur pays du marasme et de la crise. Marasme dont il fait un parallèle avec la situation actuelle aux États-Unis – NDLR : malgré une performance record du S&P 500 durant l’année 2024.

En toute cohérence, Donald Trump joint donc les paroles que lui et ses proches ont l’habitude de prononcer à leurs actes racistes et antisémites. On n’en attendait pas moins de celui qui accusait les étrangers de dévorer des chiens et les femmes de se jeter sur ses doigts si souvent qu’il dût en arriver à repousser leurs assauts en les attrapant par la schneck.

La Rédaction.

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