Politique

Douglas le chien devrait être au départ de la course au conseil d’État genevois, en 2023

Le chien Douglas, fondateur et président du mouvement « les chiens avec Pécresse » a décidé de briguer une charge électorale… À Genève ! Sa double nationalité l’autorise à s’inscrire dans la course au conseil d’État 2023-2028. 

Les chiens, disait-on avant que Douglas n’y parvienne, ne « savent pas voter ». Les chiens, dira-t-on jusqu’à ce que Douglas accède à une charge électorale d’envergure, ne « savent pas diriger ». Que nenni ! Enfin, seul l’avenir le dira puisque le président des « chiens avec Pécresse », Douglas, compte bien affronter les candidats·es genevois·es à la course au conseil d’État lors du prochain scrutin qui aura lieu au courant de l’année 2023. 

« Douglas le chien » ou juste « le chien » comme certains le surnomment en référence aux valeurs portées par son camp politique, bénéficie en effet d’un capital sympathie relativement élevé, en Suisse comme en France. Pour les Genevois et les Genevoises, celui-ci est en outre « très impressionnant » et leur paraît « presque aussi compétent, beau, svelte et gracieux que Pierre Maudet ». D’aucuns lui prêtent également une certaine cohérence qui, il est vrai, se reflète dans ses discours allant du « wouaf » au « wouf », sans jamais passer par la langue de bois. « Ses propos sont clairs, succincts et cohérents », commente ainsi un Genevois qui ajoute : « qu’on me dise une chose et, le lendemain, son contraire, cela m’énerve au plus haut point ! C’est pour ça que je vais voter le ticket Douglas, parce que lui, au moins, il reste droit dans ses pattes ! »

Seul bémol, peut-être : malgré sa notoriété, Douglas le chien ne bénéficie du soutien d’aucun des groupes parlementaires du Grand Conseil, ni d’aucun élu municipal. « Certains pourraient penser que je souhaite être parachuté à un poste électoral, comme on fait en France ! Je réfute ses accusations ! », répond-il aux mauvaises langues. « Jamais candidat n’a été plus proche du peuple que moi ! Ne dit-on pas d’ailleurs que je suis votre meilleur ami !? »

Pour la droite qui souhaite recapitaliser sur l’argument de la proximité avec le peuple, Douglas tombe à point nommé. « Une alliance est envisageable ! », commente ainsi Bertrand Reich, « je pense en effet que nous pouvons, nous la droite, lui Douglas, tirer respectivement avantage de notre assise électorale et de sa notoriété pour reconquérir la majorité au conseil d’État ! » Impossible n’est pas Douglas, a priori.

La Rédaction.

Illustration : screenshot twitter de Douglas  

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