Une image de marque, pour marquer l’esprit des Genevois·e·s.
Passer de 847 millions de déficit à plus 49 millions de bénéfices en l’espace d’une année ? Le département des finances et des ressources humaines l’a fait. Chapeau l’artiste ! Mais il n’y serait pas arrivé sans le concours de ses deux ministres écologistes, à qui l’on doit, pour l’un, un partenariat public privé avec une chaine de boutiques pour bébés ; pour l’autre, une fructueuse collaboration avec la marque de jouets Fisher Price.
C’est sur les conseils de sa toute nouvelle assistante en communication que Fabienne Fischer a en effet acceptée de prêter son image à la marque homophone. À la recherche d’un moyen d’étendre sa popularité auprès des Genevois, la conseillère d’État avait tout d’abord envisagé un partenariat avec l’application de rencontre Tinder, sur laquelle un message vantant son bilan aurait été diffusé entre deux « swipe ».
Esther Mamarbachi l’en aurait cependant dissuadé, arguant du fait que quelques mauvais farceurs, parmi lesquels les stagiaires de notre canard déchainé, n’auraient été que trop tentés de détourner cette campagne pour en faire des mèmes ; pire, pour comparer la conseillère d’État à l’arnaqueur de Tinder.
« Il nous fallait trouver une collaboration qui, non seulement rassemblerait autour de Fabienne [Fischer] mais qui lui ferait également bénéficier du capital sympathie de la marque », commente sa spin doctoresse. « C’est pourquoi nous avons opté pour une marque de jouets ! », ajoute cette dernière qui précise ne pas trop avoir eu le choix, étant entendu les enseignes intéressées par une collaboration avec l’actuelle ministre de l’économie genevoise – à savoir : Japan Tobacco, Philip Morris, Bayer, Novartis, Roche et Nestlé.
Pour l’heure, les affiches n’ont pas encore été dévoilées. « Cela devrait se faire bientôt ! », annonce cependant Esther Mamarbachi. « Il faut que nous lancions la campagne avant que la publicité commerciale soit interdite de la Ville ! », conclut habilement cette dernière.
La Rédaction.
