Genève

Genève ferme ses frontières pour endiguer les hordes de frontaliers venus toucher un SMIC à 4000.–

On les appelle désormais les « Fréfugiés », à savoir la contraction entre frontaliers – ou Français – et réfugiés. Ils sont venus chercher un monde meilleur. Un espoir au macronisme. Pourtant, ils n’ont trouvé sur le chemin de la cité de Calvin qu’insultes et douanes fermées. 

Il y a des articles plus durs à écrire que d’autres. Celui-ci n’en est pas un. Dimanche, les Genevois adoptaient un projet de loi visant à instaurer un salaire minimum de 23 francs l’heure, soit l’équivalent d’un SMIC à 4000 francs. Quelques heures après l’annonce du résultat relayée par CNews, des hordes de Français affluaient à la douane de Moillesullaz pour tenter d’accéder à une part de ce gigantesque gâteau au volant de leurs Renault Clio et autres Citroën C3. Mais c’était sans compter la suppression des quatre mille places de parking également votées par le peuple souverain de la République et canton de Genève…

« Je les appelle les Marcheurs Blancs », commente un mercenaire engagé par le MCG pour défendre les frontières face aux tentatives d’intrusion des demandeurs d’emplois Français. « Ils essaient de passer le mur – ndlr : la frontière – depuis des années mais, jusque-là on avait toujours réussi à les arrêter parce qu’on disposait d’une classe politique forte. Aujourd’hui, le salaire minimum remet ce fragile équilibre en question et les incursions des frontaliers vont se faire de plus en plus régulières », déplore le même gaillard. 

Prévenu de l’arrivée de plus de la moitié de la population française aux portes de Genève, les autorités, d’un commun accord avec le conseil d’État genevois et les services de renseignement de la Confédération, ont immédiatement bouclé les frontières et placé des plots destinés à arrêter les Renault Clio de ces demandeurs d’asile. Yves Nidegger, muni d’un porte-voix, serait en ce moment-même en train d’haranguer la foule et d’agiter les spectateurs genevois venus constater la précarité du peuple français – n’ayant, pour la plupart, jamais vu un shadock auparavant. Son but : inciter les citoyens genevois à la violence verbale pour que ceux-ci effraient les ressortissants étrangers. S’agissant du revenu minimum, une campagne de désinformation aurait également été lancée par les partis bourgeois afin de répandre l’idée selon laquelle le SMIC suisse aurait été, en réalité, revu à la baisse pour correspondre à la moitié de celui dont les Français jouissent, et ainsi faire repartir les envieux. Une idée tout à fait plausible. 

La Rédaction. 

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