Exit l’Europe. Pour s’aligner avec la politique internationale de l’oncle Trump, le géant de la technologie Google va renommer le Vieux Contient selon un terme qu’il serait inapproprié d’écrire ici mais qui décrit parfaitement la relation de subordination entre ce dernier et les États-Unis d’Amérique. Le changement devrait être effectif d’ici mercredi soir.
Ce n’est une surprise pour personne, quand les USA demandent, l’Europe s’exécute. Conscients de ce lien de subordination entre les deux régions du monde, l’entreprise Google va renommer l’Europe d’une « façon plus appropriée », a déclaré ce matin son pédégé Sundar Pichai au micro d’un podcast tenu par un masculiniste anti-woke qui refuse d’entendre parler d’identité de genre cependant qu’il est un fervent défenseur de la liberté d’expression – surtout quand il s’agit de parler des Noirs comme d’une « race inférieure » et de qualifier les Arabes de « terroristes de père en fils ».
À partir de mercredi soir, l’Europe deviendra ainsi la « petite s@løpe des États-Unis » sur Google Maps. Le boss d’Alphabet précise également que les requêtes sur son moteur de recherche phare, Google, auront beaucoup plus de chances d’atteindre des sujets relatifs au Vieux Continent sous cette dénomination, tandis que le mot « Europe » renverra désormais à des images de petits chiens mignons mais extrêmement dociles.
Tombant seulement deux semaines après l’investiture du président orange, cette annonce n’a toutefois surpris personne. « On la sentait venir depuis un moment tant les testicules de Donald Trump ont voyagé entre les bouches des plus grands pédégé de la tech’ ces dernières semaines ». Du gosier d’Elon Musk à celui de Mark Zuckerberg, en passant par le bec du divin chauve Jeff Bezos, le goût des vieilles couilles flétries du 47e Président des États-Unis n’a en effet plus aucun secret pour tous les milliardaires techno-solutionnistes persuadés de leur supériorité morale en raison du nombre de zéros inscrits sur leur compte en banque. « Marrant de voir que même quand on pèse plus de cent milliards, cela ne nous empêche pas de devoir sucer », souligne à cet égard un observateur attentif, notre stagiaire peut-être, à qui on ne peut pas donner tort.
La Rédaction.