Vaincue par et dans les urnes, la direction de la Migros a décidé de noyer son chagrin dans l’alcool. Cette dernière s’est ainsi rendue à la Coop pour acheter une teille de sky et tout le nécessaire à sombrer dans le coma éthylique jusqu’à la prochaine votation des sociétaires.
On peut boire en raison d’une rupture. On peut boire pour échapper momentanément au fisc et aux huissiers venus récupérer notre AMG GT achetée à crédit et qu’on ne peut plus payer. On peut boire, aussi, lorsqu’on est un supporteur du grand Servette FC, de sorte qu’il y a, en somme, pléthore de raisons d’écluser une bouteille qui, finalement, ont toutes plus ou moins à voir avec l’oubli : d’un·e ex, de sa situation financière ou des défaites de son club, s’agissant des exemples susmentionnés.
Or, oublier, c’est exactement la raison pour laquelle la direction de Migros s’est rendue à la Coop, tout à l’heure, pour acheter, selon les rumeurs de clients présents au même moment, une « bouteille de [whi]sky », des chips et quelques bières Prix Garantie. « Bordel je vais me la mettre ! », aurait ainsi déclaré Philippe Charrière, le pédégé du groupe, qu’on pouvait, un peu plus tard dans la soirée, admirer en bas du siège social de la société coopérative en train de rouler un joint en compagnie de ses collègues.
« C’est bien évidemment une défaite pour nous », expliquait alors un membre du board. « Je ne vais pas vous cacher que je m’attendais à un plébiscite et à toucher les dividendes idoines », racontait un autre. « Dommage pour ma maison à Saint-Barth’ ! », concluait une troisième voix.
Pour sa part, la direction de la Coop n’a pas tenu à commenter plus avant l’attitude des membres du conseil d’administration rival. Fidèle à son laconisme, celle-ci s’est contentée de tweeter mots suivants : « Coop, pour nous et pour que vous puissiez acheter vos binchs 😉 ».
La Rédaction.
