Cyclo-terrorisme

La droite reconnait qu’elle a pas le cardio pour rouler à vélo

Voilà enfin l’explication de toute l’ardeur que mettent les militants des partis bourgeois pour combattre la prolifération des bicyclettes sur les routes suisses.

Ils sont pros, ils sont beaux, ils font pas de vélo (sic) ! Ce sont les ténors du barreau et autres députés de la droite bourgeoise, dont on connait enfin la raison de leur appréhension pour la petite reine – et on ne parle pas du bar situé en face de la gare. En effet, un sondage Tamèrdia presque aussi intéressant que celui commandé par sa cousine Tamedia par le truchement duquel on apprend, à notre grande surprise, que trois Suisses sur quatre considèrent l’illuminé du Kremlin comme un criminel de guerre ; un sondage Temèrdia, disions-nous, révèle que les représentants des partis bourgeois, qu’ils soient des militants de la première ou de la dernière heure, n’ont « pas le cardio pour rouler à vélo ». 

Plus encore, leur mauvaise forme physique présiderait à leur haine pour la bicyclette. C’est en tout cas ce que révèlent plusieurs chercheurs de l’Institut des Sciences du Sport de l’Université de Lausanne, qui, interpellés par le sondage, ont tenu à approfondir le sujet. « Il y a une très forte corrélation entre leur incapacité à enfourcher un vélo et leur envie d’emmerder les cyclistes », témoigne l’un d’eux. « Les raisons de cette incapacité, elles, sont multiples et restent encore à investiguer », ajoute ce dernier. En outre, si l’embonpoint des personnes de droite explique une grande partie de leur jalousie vis-à-vis des personnes qui parviennent à pédaler plus de cent mètre sans que leurs poumons ne décident de quitter leur corps et de les attendre au rooftop du Carlton le plus proche, c’est surtout leur incapacité totale à faire du vélo sans les « petites roues » qui expliquent pourquoi ils n’en enfourchent jamais, parce « qu’ils auraient honte d’arriver au boulot avec un costard élimé », conclut le chercheur. 

« Mes parents ne m’ont jamais appris à faire du vélo », témoigne anonymement un politicien que nous avons rencontré par hasard devant le 13 Boulevard Émile-Jacques-Dalcroze, à Genève. « Cela étant, c’est tout à fait normal ! », renchérit celui qui a possédé sa première Porsche Cayenne à l’âge de cinq ans, avant d’en changer pour une AMG GT Coupé – décalé – à douze et de recevoir une McLaren 650S Spider pour ses dix-huit ans. 

Sans nul doute cette absence de cardio n’est-elle pas non plus étrangère à leur volonté de réintroduire une vignette vélo à vingt balles. 

La Rédaction. 

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