Cis-tème

La Fédération vaudoise des jeunesses campagnardes remplace sa « Soirée Meules » par une « Fête des Miches »

Au grand dam des défenseurs de la liberté, les cancel-wokistes ont encore gagné. 

La liberté d’expression vit des heures sombres. C’est en tout cas ce que pense le CUL – Comité Unitaire Libertin – de la Fédération vaudoise des jeunesses campagnardes, victime en ce moment-même de nombreuses attaques des parasites des villes et autres wokistes bienpensants qui l’accusent de faire le jeu du patriarcat en organisant une « Soirée Meules » dans le village de Molondin. 

S’il est vrai que le graphiste de l’affiche doit être un parent de Ray Charles, ou de Gilbert Montagnier, il n’en demeure pas moins que les accusations dont sont victimes les organisateur-trice-s sont infondés… En effet, selon Alain Finkielkraut, l’ordre patriarcal n’existe plus depuis que les femmes ont obtenu, dans les années septante en France, le droit à l’avortement. Qui plus est, pour lui, la photographie du milieu de l’affiche représente deux belles meules de foin et non pas les seins d’une jeune femme hyper-sexualisée*. Il ajoute : « C’est vous ou c’est moi l’académicien ? Non parce que je ne crois pas vous avoir vu vous faire pipi dessus dans une tunique verte au Quai Conti ! ». Un argument d’autorité qui semble devoir faire taire plus d’un wokiste ayant oublié que, s’il avait, en 1475, tenté d’écrire en langage inclusif, il aurait été brûlé séance tenante dans un bûcher de l’Inquisition.

Profitant de l’occasion pour répandre sa bile de vieillard sénile, Alain ajoute également que les inégalités salariales, le harcèlement et le viol sont des phénomènes marginaux qui n’ont pas de place dans le débat public car celui-ci est déjà accaparé par la recherche de la meilleure solution pour déporter un maximum de musulmans dans un temps record. 

Ainsi, donc, la Jeunesse serait parfaitement dans son droit. Pour calmer les esprits, elle a néanmoins accepté de changer le nom de l’événement en « Fête des Miches » et de modifier en conséquence l’identité visuelle de la soirée en remplaçant l’énorme paire de seins par une femme stéatopyge. Comme quoi la justice sociale triomphe toujours.

La Rédaction. 

*NDLR : Depuis son plus jeune âge, Alain Finkielkraut souffre d’un presbytie sévère qui l’a conduit à de nombreux dérapages parmi lesquels le pelotage de la Reine d’Angleterre, en 1924, l’ayant confondu avec une poignée de porte. Des rumeurs circulent également selon lesquelles il aurait fait la bise à un nombre incalculable de poteaux dans la rue en pensant qu’il s’agissait de l’une de ses connaissances. 

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