Economie

La plupart des employeurs toujours rétifs à engager des individus à la coupe mulet

La queue de cheval ne poserait en revanche aucun problème.

Du côté des ressources humaines, on ne sait plus quoi inventer pour écarter les profils jugés « inconvenants » sans paraître discriminant. Pourtant, certains DRH redoublent d’imagination. L’un d’eux aurait en effet suggéré l’interdiction pure et simple de la coupe mulet. Prétexte : une entreprise ne pourrait pas se permettre d’infliger la vue d’une pareille horreur à ses clients. En effet, des rapports secrets de l’OFSP que nous avons pu nous procurer grâce à un ragondin ninja spécialisé dans la récolte de renseignements révèlent qu’une proportion non négligeable d’individus ayant été obligés de regarder un autre individu arborant fièrement une coupe mulet auraient perdu l’usage de leurs yeux. Pire, un petit nombre des individus ayant été obligés de fixer une coupe mulet durant plus de trente seconde aurait spontanément pris feu à la manière d’un moine bouddhiste sur une place publique au Népal.  

Du côté des professionnels, le patron d’une grande banque de déclarer sous couvert d’anonymat : « Nous on refuse systématiquement les personnes qui ont ce genre de coiffure. Pour des questions professionnelles, d’une part, ces individus ayant souvent tendance à s’allumer des gros joints au bureau et à provoquer le ricanement de leurs collègues, ce qui empêche ces derniers de travailler convenablement. Pour des raisons esthétiques, d’autre part, car même avec un costard ces gens trahissent encore un manque évident de goût ! ». 

La coupe mulet serait donc au moins une question d’esthétique, sinon une affaire de réputation.

La Rédaction. 

illustration : “The Mullet Lives” by Tobyotter is licensed under CC BY 2.0

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