Destiné à tous ceux qui souhaiteraient que le conseiller d’État puisse visionner leurs ébats amoureux.
Controversé, c’est le mot. Sauf à entendre les libertins et tous les autres amoureux du sexe sauvage qui souhaitent que Mauro Poggia puisse visionner leurs folies bergères et amoureuses, assis confortablement dans sa chaise de ministre. En effet, fort d’un partenariat public-public signé « à la der’ » avec la RTS, celui-ci a fait installer dans les dizaines de milliers de foyers genevois des « télécrans », ces objets inventés par Georges Orwell dans son roman 1984, lequel a par ailleurs beaucoup inspiré le conseiller dans le choix de ses mesures anti-covid.
Le principe du télécran est simple : il peut vous voir, vous entendre et capter les moindres battements de cils de l’ouvrier frontalier qui travaille au noir à repeindre votre cuisine sans payer ses charges sociales. Mais sa principale utilisation, dans le cas d’espèce, c’est de vérifier si votre vie sociale est aussi austère que celle du ministre. Celui-ci pourra, à cet effet, contrôler en temps réel que vous n’invitez pas trop d’amis pour écouler les stocks de votre poudre tonique bolivienne. Dans le cas contraire, il lui sera possible de traverser l’écran et de se joindre à votre sauterie…
La Rédaction.
