Politique

L’Assemblée fédérale promet d’élire quelqu’un d’au moins aussi médiocre que Viola Amherd pour la remplacer

Surpris par la démission précipitée de la centriste élue en 2018 au Conseil fédéral, le Parlement éponyme ne s’est néanmoins pas laissé déstabiliser. Dans un communiqué paru ce matin, ce dernier promet en effet d’élire rapidement quelqu’un d’une médiocrité au moins équivalente à celle de l’actuelle ministre de la défense pour la remplacer. 

Les temps sont durs pour les centristes qui, non content d’observer impuissamment leur base électorale fondre comme neige au soleil, se retrouvent aujourd’hui face à la démission de leur conseillère fédérale. Sans avertissement aucun, la cheffe de la défense suisse – qui consiste basiquement, en cas d’invasion, à abandonner son pays pour se réfugier dans les montagnes – a en effet annoncé sa démission mercredi dans la journée. Selon les rumeurs, Viola Amherd n’en pourrait en effet plus de fréquenter Guy Parmelin, lequel ne bite pas un traître mot de ce qu’elle raconte en haut-valaisan. Par ailleurs, celle qui pensait être la seule centriste au sein du Conseil fédéral serait très confuse de voir les deux socialistes – Beat Jans et Babeth Baume-Schneider – lui piquer constamment ses idées les plus molles. Albert Rösti l’agacerait enfin profondément à faire la promotion du pétrole jusqu’à se parfumer au mazout et rajouter du fioul dans la sauce à salade de tout le collège gouvernemental.  

Cette vacance à la plus haute fonction exécutive du pays ne serait toutefois que temporaire à en croire le communiqué de l’Assemblée fédérale paru ce matin. Selon ses propres dires, celle-ci souhaite remplacer au plus vite Viola Amherd. Par quelqu’un « d’une médiocrité au moins équivalente à la sienne », souligne la laconique dépêche. « Attention, ‘’médiocre’’ dans son acception la plus ancienne, à savoir ‘’moyen’’, autrement dit ‘’qui se trouve être parfaitement dans la norme’’ de ce qu’on attend d’un conseiller fédéral, à savoir gérer les affaires courantes que banquiers et les grandes entreprises du pays lui confient », précise également cette dernière. Le pouvoir législatif table ainsi sur deux petites semaines de recherches après la démission effective la haute-valaisanne en mars prochain. « Ce ne sont pas les médiocres qui manquent au sein de notre Assemblée ! », souligne ce dernier. Sur ce point, nous ne pouvons pas lui donner tort. 

La Rédaction. 

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