Genève

L’astrologie bientôt enseignée à l’Université de Genève

La popularité des horoscopes à encore frappé. Dès la rentrée de septembre, une faculté divisée en départements répartis selon les douze signes astrologiques verra le jour.

La nouvelle a réjoui Matilda, fan invétérée d’astrologie depuis deux semaines et son traumatisme émotionnel lié à sa rupture avec celui qu’elle nomme désormais son “ex toxique”. L’étudiante en psychologie témoigne en effet d’une appétence particulière pour cette matière qu’elle n’hésite pas à qualifier de “science dure” au même titre que les mathématiques ou que la physique quantique.
Elle affirme par ailleurs posséder une preuve irréfutable de l’influence des astres sur les comportements humains : Si la lune parvient à faire bouger les marrées, dit-elle, alors nous, qui sommes composés d’eau moins 65% d’eau, sommes autant sensibles au mouvement des planètes que l’eau de mer. CQFD !
Quant à l’Université de Genève, celle-ci vient de publier le plan d’étude de 120 crédits ECTS qui correspond à la formation bachelor en astrologie.
Parmi les intitulés, qui peuvent parfois sembler un peu nébuleux, on retrouve notamment :

“Symbolique des signes, des planètes et des maisons ; les noeuds lunaires ; principes et bases de l’astrologie ou encore initiation au tarot”. Les étudiant.e.s. intéressés peuvent s’inscrire jusqu’au 1e septembre 2020 pour autant que la fin du monde prédite par l’une des professeure engagée pour l’occasion ne se soit pas produite d’ici-là.
Nombreux sont les protagonistes qui décrient l’institutionnalisation de l’astrologie. Pour la plupart, ils avancent – comme à l’époque de la création du département d’études genres – l’argument de l’inutilité sociale d’une telle pseudo-science. En effet, selon ces derniers, étudier les astres serait aussi vain que de combattre le patriarcat. Ils ajoutent qu’il faut savoir s’avouer vaincu et tirer parti du statu quo.
Pour le reste, l’Université de Genève maintient le suspense : Va-t-elle également ouvrir une classe de sorcellerie en 2020 ?

La Rédaction.

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