Cyclo-terrorisme

Le Conseil d’État annonce un « malus automobile » lié au surpoids des conducteurs de véhicules.

Les véhicules conduits par des individus en surpoids seront taxés en proportion du carré de l’hypoténuse de leur conducteur. Une mesure « incitative » et non « grossophobe », selon le ministre de l’économie.  

Les associations de défense des amis du McDonald’s crient à la grossophobie. Pourtant, le Conseil d’État assume pleinement puisqu’il vient d’adopter à la majorité qualifiée de sept personnes moins Pierre Maudet l’ordonnance selon laquelle les conducteurs d’automobiles devront payer leur taxe carbone en proportion de leur masse volumique.

À cet égard, le syndicat des professeurs de physique du collège de Genève se réjouit de l’extension de son champ d’étude tombé en désuétude depuis que les fabricants de baignoires ont renforcé la faïence de ces dernières, qui ne fuient plus. 

Les plus créatifs des professeurs ont déjà commencé à inventer de nouveaux casse-têtes qui seront testés sur la volée 2020-2021. L’un d’eux nous a dévoilé le fruit de ses cogitations : Un conducteur d’auto, lancé à toute vitesse dans un mur, doit réfléchir, en quelques secondes seulement, au nombre de croissants qu’il aurait dû éviter de s’enfiler le matin avant de partir au travail, ceci afin de réduire la dureté du choc, d’éviter ainsi de finir à l’hôpital et de peser dans la balance de l’augmentation des primes maladies. 

Le conseil d’État rappelle qu’il s’agit d’un enjeu à la fois « d’utilité publique » et « dans l’air du temps ». Oui car 30.8% des Suisses seraient en surpoids tandis que 10.3% serait en situation comparable à Daniel Brélaz durant son pic de popularité au Conseil national. La prévention passerait ainsi par l’éducation, laquelle devrait inculquer aux élèves que, même s’il existe un McDonald’s tous les cinq cents mètres, il ne faut surtout pas s’y rendre sauf après trois heures du matin à la sortie du Bypass. 

Quant Verts et leurs militants cyclo-gauchistes, ceux-ci ont d’ores et déjà déclaré qu’ils ne paieraient pas la taxe des plaques de leurs vélos électriques en signe de protestation contre une mesure qu’ils jugent « inique » et « indigne d’un gouvernement qui respecte l’ensemble de ses administrés », mais leur point de vue ne compte pas vraiment.

La Rédaction. 

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*