Football

Le conseil d’Etat interdit le port du maillot du Lausanne-Sport dans les rues de Genève

Les autorités genevoises se seraient vraisemblablement inspirées de la décision marseillaise d’interdire le port du maillot du PSG le soir de la finale opposant les parisiens au Bayern Münich. Elles précisent qu’à l’inverse de la ville de Marseille, elles ne comptent en aucun cas revenir sur leur décision.

L’annonce a été saluée par le comité du groupe de supporters du Genève Servette Football Club, la Section Grenat. En effet, celui-ci milite depuis toujours pour la suppression des libertés vaudoises en terres genevoises. À titre d’exemple, les ultras préconisent le paiement d’une taxe d’entrée pour chaque pendulaire en provenance de la région lausannoise, mais aussi la flagellation en place publique pour tout ceux qui oseraient critiquer leur équipe de coeur. Par ailleurs, la haine de ces derniers à l’égard des lausannois les a récemment conduit à demander aux élus genevois du Conseil National de proposer l’exclusion du canton de Vaud de la Confédération. 

Notre équipe a pu s’entretenir avec un supporter qui préfère rester anonyme, de peur de retrouver son domicile incendié ou sa voiture floquée d’un tag “Allez Lausanne”. Celui-ci nous raconte comment la nouvelle a été accueillie au troquet des supporters genevois : “On n’y croyait pas nos yeux ! Pour nous, c’est un rêve qui devient réalité !”

Photo : Fanny Schertzer / CC BY (https://creativecommons.org/licenses/by/3.0)

 On n’y croyait pas nos yeux ! Pour nous, c’est un rêve qui devient réalité !

(Un ultra genevois qui préfère rester anonyme)

À Genève, les gens étaient d’ordinaire respectueux des individus qui arborent fièrement le maillot du Lausanne-Sport dans les rues basses ou sur la plaine de Plainpalais. Respectueux car ils savaient les autorités du côté des supporters vaudois. Mais cette époque est aussi révolue qu’un bon film de Gérard Depardieu. Désormais, les Genevois auront une bonne raison de jeter des pierres ou de menacer leurs voisins qui expriment des signes d’appartenance un peu trop ostentatoires pour leur équipe préférée. 

La Rédaction. 


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