Le point commun entre Kylian Mbappé et Pierre Maudet ? Ils ont tous les deux étés maraboutés ! Le premier par son coéquipier d’équipe de France Paul Pogba, le second par ses anciens collègues du Conseil d’État.
Il n’y a pas que Paul Pogba qui a le monopole de l’utilisation de marabouts pour évincer ses rivaux. Le Conseil d’État genevois s’en sert aussi. Hier, lors de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire, ce dernier a en effet révélé qu’il avait recouru à un marabout pour faire tomber Pierre Maudet lorsque les casseroles de celui-ci retentissaient à ternir la réputation de la République bananière et canton de Genève jusqu’au Moyen orient.
« Il s’accrochait à son maroquin comme une moule à son rocher ! », explique un membre du collège qui préfère cependant rester anonyme. Nostalgique, de se rappeler : « Nous essayions par tous les moyens de le faire partir : nous l’avons humilié en lui filant un tout petit département ; nous l’avons ghosté en ne répondant plus à ses messages ; nous l’avons écarté de tous les réunions pour lui faire comprendre, mais rien n’y faisait jamais ! Franchement, on aurait dit un mauvais herpès qui revient toujours quand on s’y attend le plus, par exemple la veille d’un rendez-vous avec une go de Tinder ! »
C’est donc dos au mur, totalement désespéré, que le Conseil d’État a décidé de contacter l’ami d’un ami d’Antonio Hodgers, Maître Bruno, pour qu’il maraboute l’ancien édile de la Ville de Genève : « Maître Bruno lui a jeté un sort et, miracle !, le lendemain Pierre Maudet annonçait remettre son titre… Pardon, son siège en jeu ! Tout le monde connaît la suite, il le perdait lamentablement quelques semaines plus tard face à une inconnue. Au reste, le malheur ne l’a plus jamais quitté depuis. Par exemple, à chaque fois qu’il sort de chez lui, un caca de chien vient se glisser sous ses mocassins et un pigeon est envoyé par le Tout-Puissant pour lui chier sur le haut du crâne », raconte Mauro Poggia, qui reconnaît avoir renoncé à son âme pour redoubler la puissance du sort jeté à l’endroit de son ex-collègue.
Lors de sa conférence de presse, le Conseil d’État a également précisé qu’il comptait pérenniser le recours à des marabouts pour conduire les affaires publiques* et écarter la concurrence pour les prochaines élections cantonales qui se dérouleront au premier semestre de l’année 2023. « Pour ma part, ce qui est sûr, c’est qu’il va me falloir beaucoup plus que le sort d’un marabout pour conserver mon siège », a cependant tenu à relativiser la néo-conseillère d’État en charge de l’économie et de l’emploi, Fabienne Fischer, au terme de la conférence de presse. Esther Mamarbachi, par exemple.
La Rédaction.
*Ce qui, du reste, est certainement plus souhaitable que de recourir à des cabinets de conseil.