Santé

Le Conseil fédéral investira dans 5 millions de boules anti-stress pour améliorer les conditions de travail du personnel soignant

Dans les locaux du comité d’initiative de l’Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI) peu sont les soignant-e-s qui n’ont pas fondu en larmes à l’annonce des résultats définitifs du scrutin. « C’est un jour exceptionnel ! », crie Ludivine*, infirmière cheffe aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). « Grâce aux investissements publics qui vont en découler, nous allons enfin pouvoir souffler. Prendre un quart d’heure de pause et nous y remettre ! », ajoute-t-elle visiblement émue. 

Quelques minutes après le verdict, le Conseil fédéral félicitait le comité d’initiative et invitait ses membres à se remettre au boulot « parce que les cas covid ne dorment pas eux ! ». Il promettait également l’achat de cinq millions de boules anti-stress destinées au rehausser directement le bien-être des soignant-s dans l’attente qu’un projet concret soit discuté au Parlement fédéral, rejeté une première fois, rediscuté, re-rejeté et rediscuté autant de fois que possible pour finalement aboutir sur l’engagement de trois collaborateur-trice-s supplémentaires sur l’ensemble du territoire helvétique. 

L’ambition du Conseil fédéral ne s’arrêterait cependant pas là ! Des bruits de couloirs (de même que le bon de commande Decathlon tombé de la poche d’Alain Berset) parlent également d’acquérir un demi-million de swiss balls et quelques centaines de millier de rouleaux de massage. Inspiré par les mesures innovantes du canton de Genève pour inciter la population à se faire vacciner, le Conseil fédéral entend également offrir des petits cadeaux ultra cools et d’jeuns aux soignant-e-s qui désireraient s’évader, comme des balades en panier à salade (en collaboration avec les polices cantonales), des visites de la prison de Champ-Dollon (pour leur permettre de comparer leur état d’anxiété avec celui des détenu-e-s) ou des stages immersifs à la morgue. 

En somme, voilà qui devrait amplement suffire à témoigner le respect que mérite une telle profession. 

La Rédaction. 

*Nom d’emprunt, Ludivine n’ayant pas souhaité pouvoir être identifiée par sa hiérarchie. 

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*