Suisse

Le Conseil fédéral recommande de rejeter les gens qui accepteraient l’initiative de limitation

Le collège des conseillers fédéraux a fait savoir que les sanctions seraient sévères à l’égard des votants qui choisiraient de rompre le contrat de confiance qui les lient à l’autorité suprême de la Confédération.

Le Conseil fédéral s’est enfin mouillé. Pour lui, le texte de l’UDC serait aussi bon à jeter à la poubelle que les militants du parti agrarien. Le charismatique Guy Parmelin n’a pas bronché et a éclusé une bouteille de son mauvais vin pour faire passer la pilule. 

Or, le CF – comme l’appellent nos fabuleux confrères les avocats, juristes et autres personnes qui font tourner notre Confédération comme une usine de charbon en Pologne – a également publié une liste non-exhaustive de sanctions destinées à dissuader les téméraires qui voteraient « oui » à la proposition du parti agrarien. Parmi les punitions déjà rendues publiques, on retrouve:

Un weekend en amoureux avec Viola Amherd sur les hauteurs du lac de Joux. Vous serez forcé de lui préparer son petit déjeuner et de lui susurrer des mots doux dans l’oreille. Pour avoir déjà essayé, ce n’est pas franchement facile de mentir à ce point ;

Une partie de questions pour un champion avec Alain Berset. Battre monsieur-je-sais-tout au jeu qu’il a inventé ne sera pas vraiment une partie de plaisir d’autant qu’il connait les questions à l’avance et ne se fera pas prier pour les dissimuler à son adversaire. Quand on part sur une meilleure grille de départ, on gagne toujours. 

 

 

On vend de la bonne, c’est pourquoi il faut limiter l’entrée des autres substances sur le sol helvétique.

(José Colombiano, Chimiste à EMS-Chemie)

Enfin, la mesure la plus contraignante envisagée par les autorités fédérales serait l’exclusion sociale des gens qui auraient voté pour l’initiative de limitation. Pour rappel, celle-ci vise à limiter l’importation de drogues et autres denrées récréatives sur le sol helvétique. Le but du texte est de créer un monopole de distribution pour les entreprises suisses dirigées par Christoph Blocher. En effet, depuis quelques années, celui-ci se serait spécialisé dans la drogue de synthèse mais ne parviendrait pas à écouler son stock, de bonne qualité suisse, mais trop cher – les clients préférant mourir dans d’atroces conditions d’insalubrité que de mettre le prix pour un produit de bonne facture. De conclure : “On vend de la bonne, c’est pourquoi il faut limiter l’entrée d’autres substances sur le sol helvétique. Accessoirement celles des indigènes qui les apportent en go fast depuis l’Espagne”. 

La Rédaction. 


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