Football

Le FC Sion se dit « à peu près dans le même état que la Ferrari de Christian Constantin »

Chrichri d’amour a percuté vendredi l’un de ces foutus touristes même pas en mesure de prendre un virage correctement après avoir fumé le kéké et descendu deux-trois abricotines. Sa Ferrari y serait restée. Dimanche, l’âme du FC Sion a été aspirée par les attaquants de Vaduz de manière relativement similaire. Récit. 

Quatre, c’est pratiquement le nombre d’enfants adoptés par Brad et Angelina Jolie-Pitt, c’est aussi le nombre de doigts, moins un, de Grogu – bébé Yoda –, c’est encore, pour être précis, le nombre de présidents américains assassinés au cours de leur mandat ; quatre, c’est enfin le nombre de claques assénées par le président du FC Sion à chacun de ses joueurs – sur lesquels il détient le droit de vie ou de mort – après la défaite de hier contre Vaduz, équipe à peu près aussi performante que la réserve U15 du Camp Nou…

Durant 75 minutes, les deux formations se sont regardé en chien de faïence du haut de leurs attaques réciproquement défaillantes, mais c’est finalement le facétieux FC Vaduz, fort de ses guerriers aux noms aussi intelligibles que le mot Liechtenstein, qui s’est imposé et non de la pire des manières : 3 à 0, sans demander plus de restes que les mollets, tibias et autres substances organiques sédunoises à manger ce matin au petit-déjeuner. En somme, l’âme des Sédunois aurait-elle été aspirée sur plusieurs générations et laissée dans un dénuement plus total encore que la morale des dirigeants du groupe pétrochimique éponyme. C’est ainsi que le FC Sion serait actuellement au football ce que le gamos de Christian Constantin est aux virages entre Martigny et les Marécottes, à savoir totalement éclaté. Ce n’est sans doute pas les principaux intéressés qui démentiront.

La Rédaction. 

Illustration : “Public chaud (16:25)” by dubosson is licensed under CC BY-NC-ND 2.0

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