Dieu seul – et les sociologues d’obédience bourdieusienne – sait si Barth’ Constantin est devenu en 2015 le plus jeune directeur sportif européen de club de foot’ à la seule force de son mérite. Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’il s’est construit – sa mauvaise réputation – tout seul.
Heureux celui qui comme Barthélémy Constantin n’a pas besoin de faire de grandes études, de se tuer à la tâche ou bien encore d’aller par monts et par vaux pour trouver sa place dans la société et un emploi correctement rémunéré. Autrement dit, heureux qui comme Barth’ a eu la chance de naître d’un papa plein aux as et si influent que personne ne saurait lui refuser d’employer son rejeton sans craindre ses foudres ainsi que d’être banni de tous les carnotzets du Valais.
Cela étant, Barthélémy Constantin n’a pas eu besoin des amis de papa pour réussir puisque c’est papa lui-même qui, en 2015, lui a trouvé son premier emploi et pas n’importe lequel puisque en reprenant le poste de directeur sportif du FC Sion – NDLR : passer directement par la case « entraineur » eut été suspect – le petit Barth devenait alors le plus jeune représentant de cette fonction sur tout le continent européen. Qu’on supputât alors un piston, voire que certains l’affirmassent sans détour, il s’en foutait ! Huit ans plus tard, dans les colonnes du Blick, c’est tout pareil cependant qu’aujourd’hui il s’en bat aussi totalement les couilles.
Ainsi donc, si Barthélémy Constantin ne s’est pas fait tout seul n’ignore-t-il néanmoins pas comment se construire une mauvaise réputation de son propre chef. En fin de compte, c’est peut-être ça son truc ; sa qualité ; son rôle à jouer dans l’histoire de l’humanité : briller à s’attirer la répulsion de toute la Suisse romande.
La Rédaction.
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