Société

Le Jura propose de servir de base arrière à la Résistance française après l’arrivée du RN au pouvoir

Deux jours seulement après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et, cela étant, de la perspective d’une arrivée de l’extrême-droite au pouvoir dans l’hexagone, le canton du Jura vient d’annoncer qu’il se rendait disponible pour servir de base arrière à la future la Résistance constituée des quelques Français qui se souviennent encore que le RN a notamment été fondé par un ancien Waffen-SS. De son côté, Genève se penche déjà sur la création de forfaits fiscaux avantageux et de comptes bancaires anonymes destinés à accueillir les avoirs des cadres du Rassemblement National.

C’est bien connu : s’il y a une chose que les Jurassiens détestent davantage que « ces trous du cul d’Bernois », ce sont bien « ces sales Frouzes qui roulent comme des sagouins ». Et pourtant… Alors que le fascisme est en passe de prendre ses quartiers du côté de Belfort et plus à l’ouest encore, les autorités cantonales ont décrété que tout résistant, maquisard, ou opposant français, fût-il ou elle une « tafiole de gauchiste », serait accueilli dignement en terre jurassienne, et dûment caché aux autorités de l’État gaulois. « Mais pas aussi bien que la Pierre d’Unspunnen, il ne faut pas rêver non plus », a cependant précisé le conseil d’État jurassien. « Ainsi, malgré les différends, une nouvelle preuve que la flamme de la liberté jamais ne s’éteindra chez les fils de la Rauracie », a également asséné le communiqué du gouvernement jurassien vraisemblablement ivre au moment de le rédiger – « comme d’hab », nous direz-vous – dans lequel siégea jadis Elisabeth « la Rouge » Baume-Schneider, parfois surnommée la Louise Michel des Breuleux.

Élément surprenant, le conseiller national Thomas Schaffter s’est également joint à cet appel survenu sept jours trop tôt eu égard à celui du Général de Gaulle. « Comme je serai très inquiet de voir déferler sur nous une vague de migrants français, certainement composée majoritairement de noirs et d’arabes, je préfère les inciter à résister depuis leur pays et recueillir seulement ceux qui les dirigent et qui seront pour leur part bien blancs », a-t-il confié à notre Rédaction. « Eh ouais, je préfère anticiper ! Qu’ils se les gardent leurs bou… », a-t-il poursuivi avant que nous ne coupions son micro et court à cet échange qui menaçait alors de déraper hors des sentiers battus de la saine xénophobie promue par le premier parti de notre pays à nous.

Si, toutefois, rien n’est encore fait chez nos bruyants voisins de palier, plusieurs cantons ont d’ores et déjà pris leurs dispositions comme c’est le cas à Genève où des rumeurs circulent selon lesquelles Christian Lüscher, en qualité d’administrateur de TradeXbank, aurait pris des renseignements sur une potentielle « exception française » en matière de retour de secret bancaire. « L’objectif, qui que soit le dirigeant de la France, est de conserver de bonnes relations avec cette dernière qui constitue tout de même un marché pour nos exportations contre de l’or… Euh, à prix d’or ! », souligne ainsi la ministre de l’économie du canton. L’argent n’a en effet pas d’odeur et, maculé de sang, il ne se lave pas mieux qu’en Suisse.

La Rédaction.

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