Le vieux barbu ne s’étant pas encore doté d’un traineau électrique, il reste tributaire des fluctuations des prix des carburants pour mener à bien sa tournée. Or, avec la flambée du cours du gazole, celui-ci devra sauter quelques distributions s’il veut rentrer dans ses frais…
« J’ai des lutins, la mère Noël et des rennes à nourrir ! Il faut bien que je rentre dans mes frais ! » C’est en ces termes que le Père Noël a expliqué ce matin, dans un communiqué adressé à tous les pays occidentaux où se fête ce soir même la naissance du petit Jésus, qu’il sauterait au moins la moitié des domiciles où il était prévu qu’il distribue des cadeaux. La faute, ajoute le Père Noël, à la flambée du cours du gazole dont son traineau – pas très écologique du reste – engloutit d’ordinaire aux alentours de 350’000 litres – soit la consommation annuelle de 0.003 scooters de Christian Lüscher – pour effectuer l’intégralité de sa tournée de Noël.
Une situation aggravée par le surpoids du Père Noël :
Selon des mathématiciens du Centre Européen de Recherche Nucléaire – CERN – l’embonpoint du Père Noël induirait une centaine de litres de consommation de carburant supplémentaire pour chaque kilomètre réalisé par son traineau diesel. « Si le Père Noël avait pris ses dispositions et avait fait l’effort de se remettre en forme durant les 364 jours qu’il chôme par année, on n’en serait pas là et tous les enfants auraient leurs cadeaux ! », a fustigé un chercheur.
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir été démarché par le patron de Twitter en personne, lequel témoigne : « J’ai essayé de lui vendre une Tesla volante avec 100’000 km d’autonomie, le vieux radin n’en a pas voulu ! Il était convaincu que les batteries ne tiendraient pas le froid de Laponie – Finlande – et qu’il ne serait donc pas en mesure de remplir sa tournée ! Je crois plutôt qu’il a des oursins dans les poches ! Eh bah, on voit le résultat : la moitié des enfants riches de la planète n’auront pas de cadeau cette année ! Quelle honte ! Va-t-il donc aussi falloir que je me lance dans le pèrenoëlisme !? À ce propos, je vous ai dit que j’étais un entrepreneur de génie ? Oui ? Ah… Bon… Je ne savais pas si je l’avais assez répété. »
Au reste, cette situation n’est peut-être pas si mal. Car si vos enfants se plaignent de ne pas avoir autant de cadeaux que l’année dernière, vous pourrez toujours dire que c’est la faute du Père Noël et pas de vos patrons qui refusent d’augmenter vos salaires et qui, cela étant, vous ont obligé à rogner sur la « magie de Noël ».
La Rédaction.
