Politique

Le PLR estime que revoter sur l’âge de départ à la retraite des femmes leur ferait « plus de mal que de bien »

Revoter sur l’âge de départ à la retraite des femmes ? C’est non, pour le parti libéral-radical qui estime que ces dernières devraient même remercier l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) pour son erreur de calcul des dépenses à long-terme de l’AVS. En noircissant le tableau des finances du premier pilier, ce qui a vraisemblablement conduit à l’acceptation de l’initiative sur le relèvement de l’âge de départ à la retraite des femmes, l’OFAS leur a en effet permis de « sortir de leur oisiveté » et les aura « incité à entreprendre plus longtemps », souligne le PLR.

Le travail, c’est la santé. Passer à côté d’une année supplémentaire de bons et loyaux services envers un patron tyrannique, toxique – voire carrément les deux en même temps – serait donc une très mauvaise idée. Du moins à en croire le tout dernier communiqué du PLR évoquant les nombreux bienfaits de l’année de labeur supplémentaire à laquelle ont eu droit les femmes au 1e janvier 2024 et qui suffit, également selon le PLR, largement à enterrer la perspective de revoter sur cette augmentation à la suite de l’erreur de 4 milliards du stagiaire de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).

« Trop longtemps les femmes ont cru qu’elles n’étaient pas capables de travailler autant que les hommes, cette croyance est désormais révolue ! », a ainsi détaillé dans son message le parti de ceux qui vous regardent trimer les pieds en éventail. « Il a fallu pour cela que nous les obligions à bosser une année de plus car elles n’avaient pas conscience de leurs capacités à cause de leur oisiveté naturelle », a également expliqué la formation politique des adorateurs de doudounes sans manches. Huit mois seulement après l’entrée en vigueur du texte AVS21 voté le 25 septembre 2022, le PLR estime ainsi que travailler davantage « leur fait plus de bien que de mal » et s’inscrit donc fermement contre un retour en arrière.

Cela, du reste, ne risque pas d’arriver. « Petit ou gros, un mensonge n’est pas une bonne raison pour annuler un scrutin », a en effet souligné le Chancellerie fédérale. « Tous les partis politiques mentent. C’est même leur fonds de commerce », a par ailleurs appuyé cette dernière en précisant que rien n’empêchait les gens – si ce n’est le temps qu’ils leur reste à disposition après s’être acquitté de leur 42,5 heures de travail hebdomadaire et de leurs tâches ménagères – de s’informer par eux-mêmes avant de glisser leur bulletin dans l’urne. Cela étant, les femmes peuvent donc se remettre illico presto au boulot. Car, jusqu’à preuve du contraire, le travail qu’on leur a donné en plus ne va pas se faire tout seul.

La Rédaction.

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