Suisse

Le WWF communique les gagnants et les perdants des animaux politiques sauvages de l’année 2020

Découvrez le top 5 de notre maraboute Isabelle Chevalley.

L comme looser :

  1. Isabelle Chevalley : Modeste, Isabelle Chevalley s’est ellemême classée au premier rang des perdants de cette année, car, comme qui dirait, « les perdants seront les gagnants » et « les derniers seront les premiers de l’année prochaine ». Enfin, ça c’est dans un monde juste… Isabelle nous en a fait voir des vertes et des pas mûres – mais surtout des pas mûres. On aura néanmoins eu vent de ses capacités cognitives hors du commun qui lui permettent de réaliser de vrais maraboutages et de prédire la bonne fortune. On espère qu’Isabelle entourera l’année 2021 de son aura. 
  2. Pierre Maudet : Si Isabelle ne s’était pas autoproclamée gagnante de ce classement, c’est notre Pierrot national qui aurait figuré en tête de liste, d’affiche et de turc du top five réalisé par notre stagiaire sous-payé. Que dire de son année 2020 ? Ses péripéties parlent d’elles-mêmes. Pour résumer : il a même dépassé la lie des bouteilles de vin que l’on consommera ce soir. Attention toutefois au fameux baroud d’honneur que les joueurs de Call of Duty MW2 connaissent bien.  
  3. Alain Berset : Adulé puis critiqué vertement, Alain vit en dents de scie. Toujours est-il qu’en fin d’année 2020, sa côte de popularité n’a rien à envier à celle de la République en Marche et de son président dictateur-général. On lui souhaite une prompte remontée dans les sondages. En plus, Berset en comparaison avec les autres conseillers fédéraux, c’est quand même le plus cool. 
  4. Philippe Nantermod : On ne se saurait pas où commencer pour parler du chantre de l’économie libérale des vignes. Contentons-nous de dire qu’à force de critiquer les gauchistes, Philippe ressemble de plus en plus à un révolutionnaire islamo-marxiste venu prophétiser le jugement dernier du capital. On attend beaucoup de Philippe en 2021, notamment qu’il se remette en question. On connaît néanmoins le dénouement de l’histoire : Philippe n’a de cesse de décevoir et il nous décevra certainement aussi…
  5. Ueli Maurer : Aka Grippe-sous, le radin de service ou celui qui n’a de cesse de brandir la menace du péril de l’économie. On le croirait presque lobbyiste chez economiesuisse. Ueli c’est un peu cet oncle gênant assis à la table des repas de Noël et dont on se plaint au moins une fois par année qu’il sera présent. Néanmoins, tout le monde continue de fêter ses anniversaires « pour la forme » en souhaitant à peine discrètement qu’il se retire dans son chalet pour y couler des jours heureux et des bronzes dans ses chiottes en or massif. Auf Wiedersehen Ueli. 

V comme vaseline :

  1. Guy Parmelin : Personne pas même sa mère ne pensait qu’il deviendrait président de quoi que ce soit, ne serait-ce que de son club de scoutisme begninois. Cet enfant parvenu de rien sinon des entrailles de la Terre a su néanmoins tirer son épingle de la botte de foin située dans le champ de Martial, le voisin agriculteur, pour accéder à la plus haute fonction honorifique du pays. N’en déplaise à ses détracteurs, Guy est désormais le patron de votre patron tyrannique. Cool nan ?
  2. Michel Matter : Sortir de l’anonymat et par la même occasion faire exister son parti sur l’échiquier politique, ce n’est pas donné au premier quidam qui traverserait la route en quête d’emploi. Pourtant, Michel Matter est en passe d’y parvenir s’il accède au pouvoir suite aux élections complémentaires du conseil d’État genevois le 7 mars prochain. Le Vert’lib ne se privera pas de vous rouler dessus avec sa Tesla un fois son accession au trône entérinée. 
  3. Nathalie Fontanet : Une belle troisième place pour celle qui aime parier sur le sort des fonctionnaires genevois. Elle gagne le droit de devenir la boss du PLR en conservant à elle seul le pouvoir exécutif détenu par le parti de patrons. Dans un milieu aussi patriarcal, ça vous fait quoi, vous les PLR, de devoir obéir à une femme ? 
  4. Yves Nidegger : Tel un guerrier Apache en guet-apens derrière son rocher, Yves attendait les faux pas de ses adversaires pour briguer la fonction exécutive suprême du canton de Genève. Il n’aura fallu que d’un voyage à Abu Dhabi et une mise à pied de l’un de ses concurrents pour saisir le moment propice. À lui de jouer pour devancer ses ennemis.
  5. Lisa Mazzone : Ennuyée à la mi-année par un vieillard cacochyme, ancien porte-drapeau d’un parti concurrent, Lisa n’a pas retenu ses coups dans le Colisée où elle a provoqué le malotru en duel. Un règlement de compte en bonne et due forme et une séance de boxe aux frais du PLR pour la Verte qui fut par ailleurs couverte d’or, dit-on, par César lui-même !

Un autre classement ? N’hésitez pas à nous faire part du vôtre en commentaire. Notre stagiaire, qui a commencé l’apéro un peu trop tôt ce matin, a certainement – comme d’habitude dira-t-on – mal fait son boulot. 

Pour notre part, on vous souhaite une heureuse année 2021.

La Rédaction. 

Illustration: “WWF” by DocChewbacca is licensed under CC BY-SA 2.0

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