Bonne nouvelle, les primes vont baisser ! Enfin seulement pour ceux qui souscriront une assurance « zéro soins » auprès de l’une des 1374 caisses-maladie de Suisse. Pour les autres, il s’agira de trouver le meilleur marché noir où revendre l’un de ses deux reins (ne vous faites pas trop prier cependant, l’abondance d’organes, même sur le marché noir, fait baisser les prix).
Jean-Marc a le cancer. Or, pour son assureur, tout baigne et personne sinon sa propre personne n’est au courant de sa maladie, laquelle devrait entrer sous-peu en phase terminale, étant entendu que, en raison des spécificités de son contrat avec sa caisse-maladie, Helsana, il a renoncé à se rendre chez le médecin et à l’ablation des testicules de même qu’au lourd traitement chimiothérapique qui l’attendait.
D’aucuns diront alors : « mais qu’est-ce que c’est que cette sorcellerie !? », et ils auront tort de croire qu’il s’agit là de magie puisque Jean-Marc, tout comme bon nombre de citoyens du 6e pays le plus riche du monde – en PIB/habitant –, fait en ce moment même le sujet d’une expérience pilote menée par Helsana visant à proposer à ses clients – et surtout à ses clientes, jugées trop coûteuse par les ronds-de-cuir du conseil d’administration de la caisse-maladie – une réduction pouvant aller de 10 à 20 % sur leur facture mensuelle en échange, cela va de soi, d’un renoncement complet à se faire soigner ou, du moins, à demander le remboursement de leurs frais médicaux.
Ce qui peut sembler a priori une mauvaise idée pour tous les islamo-gauchistes bolcheviks collectivistes woke s’est néanmoins attiré l’assentiment de nombreux assurés en témoignent, contre toute attente, les assurés eux-mêmes : « C’était ça ou je ne pouvais pas payer mes primes, donc je suis plutôt content ! », explique ainsi l’un d’eux tandis qu’ajoute un autre : « Je suis très heureux des économies que j’ai pu réaliser ! Après tout, la santé c’est dans la tête. Quand j’ai mal à quelque part ou quand je tombe malade, je n’ai qu’à adopter un mindset plus positif et je vais mieux ! » et que redouble un dernier : « Je trouve l’idée excellente pour tous ceux qui comme moi n’en ont plus rien à foutre ! »
Aussi, pour l’heure, Helsana ne fait état d’aucun client mécontent. Une satisfaction que la caisse-maladie explique par le décès prématuré des uns et l’élimination toute aussi radicale des autres, qui, ne pouvant souvent pas rembourser dans les temps leurs créances souscrites auprès d’usuriers mal intentionnés, se font rapidement éliminer par ces derniers. En outre, selon les rumeurs, plusieurs autres caisses seraient en train de mettre en place le même type de prestation. « Pour notre part, nous allons offrir des réductions allant de l’ordre de 40 à 50% ! », se réjouit le porte-parole d’Assura, contacté par notre Rédaction.
Qui a dit que la libéralisation des caisses-maladie ne faisait jamais fonctionner la concurrence et baisser les prix ?
La Rédaction.
