Trop gâtés sont seniors depuis qu’ils ont obtenus leur 13e rente AVS, estime l’Office fédéral des assurances sociales. Pour rééquilibrer la balance, ces derniers devront ainsi financer eux-mêmes les bancs sur lesquels ils s’assoient, poirautent et parfois meurent dans l’indifférence la plus total des cadres sup’ leur passant devant pour se rendre à leur emploi de bureau dépourvu de sens.
Les bancs publics doivent-ils êtres financés par ceux qui les poncent le plus ? L’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) ne se contente pas de poser la question mais y répond également par un très grand oui ! Et pour cause, les seniors ont été « particulièrement gâtés ces derniers temps », estime ce dernier. Ils peuvent, cela étant, « bien mettre un petit peu la main au porte-monnaie », juge le bureau appartenant au Département fédéral de l’intérieur (DFI).
Jusqu’à présent, les vieux ne versaient aucune contribution directe pour l’aménagement des bancs publics qu’ils sont pourtant les seuls à utiliser puisque, de toute façon, tous les autres Suisses sont en train de travailler pour payer les vacances de leur patron. Or, « les bancs ça coûte très cher à la collectivité. Il faut les faire construite, les entretenir, en changer parfois les lattes, tout cela a un prix ! », explique l’OFAS. « Qui plus est, du fait de leur sédentarité, les retraités sont souvent en surpoids. Ils les usent donc très rapidement ! », ajoute ce dernier.
La Confédération devrait ainsi bientôt instaurer une nouvelle « taxe sur l’usage des bancs » adressée directement, une fois par année, à toutes les personnes en âge de prendre la retraite. Son montant ? « A minima, il devrait être d’un douzième de la rente AVS touchée par chacun des retraités soumis à cet impôt », précise l’OFAS. S’il est plus élevé, eh bien la Confédération en profitera pour financer des infrastructures routières avec. Tout est déjà convenu avec l’Office fédéral des routes (OFROU) qui, paraît-il, ne sait plus où trouver de l’argent.
La Rédaction.