Genève

Les investisseurs chinois dégoutés par « la mainmise de la gauche » sur la politique genevoise

Verts, socialistes, gauchistes, marxistes, et crypto-terroristes pullulent à Genève comme une invasion de punaises de lit. Les Chinois s’inquiètent du laissez-aller du gouvernement et appellent à ce que celui-ci reprenne ses matraques en main pour faire régner l’ordre à la dure. 

« Avec le PLR et ses élus, on pouvait faire des affaires ! Désormais on ne peut pas parler business sans parler de pistes cyclables ou de redistribution sociale gnangnan. Ces gauchistes, c’est vraiment pas des personnes avec qui on peut discuter ! », se plaint un représentant de Pékin. En effet, avec la montée en puissance des Verts au détriment des partis bourgeois, les affaires n’ont jamais été aussi menacées, d’autant que le coronavirus vient renforcer un climat délétère à la dissimulation de ses capitaux dans les banques suisses. 

Inquiets, les Chinois se sentent néanmoins toujours en de bonnes mains quand ils pénètrent le territoire helvétique ainsi que les nombreuses travailleuses du sexe mises à leur disposition au Palais Wilson avant de rencontrer leurs conseillers financiers. Ils rassurent quant à leurs intentions : « Bon, la Suisse c’est toujours mieux que le smog pékinois et la vue de la plèbe qui bosse douze heures d’affilée dans les usines. Ici, même les pauvres ont l’air en bonne santé, ça fait plaisir. Je ne sais pas comment vous faites… Ah vous leur donnez à manger gratuitement dans des files d’attentes soviétiques ? Je ne sais pas pourquoi on n’y a pas pensé, nous, les communistes ! (Rires) ». 

Tout ça pour dire que la crainte d’une victoire éclatante du cyclo-gauchisme aux prochaines élections effraie la plupart des investisseurs en quête des bons offices de la place helvétique. Le pays, qui est considéré à bien des égards comme le dernier bastion de l’indépendance financière vis-à-vis des impôts, parviendrait-il à poursuivre son inéluctable route vers le profit sans le coup de pouce des États de non-droit ? 

La Rédaction. 

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