Politique

Les partis bourgeois proposent de remplir les nappes phréatiques de larmes de Verts·es

Le niveau préoccupant des nappes phréatiques a convaincu les partis bourgeois de sortir de leur traditionnelle réserve s’agissant des questions climatiques : ils proposent ainsi de les remplir de larmes de Verts·es défaits aux élections cantonales genevoises. Une « fausse bonne idée » selon les spécialistes.

Alors que les mois d’hiver devaient servir à réalimenter les nappes phréatiques helvétiques pour que nous puissions alimenter nos piscines et jacuzzi cet été, nos réserves d’eau demeurent désespérément aussi vides que les poches d’un manifestant de la Grève Climat. La faute non pas à Voltaire mais à la sécheresse hivernale qui frappe de plein fouet certaines régions alpines, comme le Tessin ou le Valais, et qui fait craindre le pire à toutes les classes de primaire qui avaient prévu une sortie à Aquapark au début du printemps… 

Pas de panique cependant, rassurent d’une même voix les partis bourgeois du canton de Genève. « Il y aura bien assez de larmes de Verts·es à l’issu des élections au Grand Conseil pour combler les centaines de milliers de mètre cubes d’eau qui manquent dans les nappes phréatiques ! », disent ces dernier. D’ajouter : « Avec ce qu’on va leur mettre, ils auront bien de quoi pleurer à remplacer la pluie pendant plusieurs semaines ! »

Peut-être… Sauf que cette solution ne convainc pas les spécialistes qui jugent le nombre de « vrais Verts·es » insuffisant pour permettre à leurs larmes de remplir suffisamment les réserves d’eau en prévision de l’été. « L’idée est géniale, mais c’est oublier que tous ceux qui ont leur carte chez les Verts·es ne sont pas des écologistes convaincus », relativisent ainsi les experts. « Pire, c’est même s’asseoir sur le fait que la majorité d’entre eux ne sont en réalité que des libéraux-radicaux un peu préoccupés par les questions climatiques et que, cela étant, il se satisferont bien d’une défaite », alarment ces derniers qui n’hésitent dès lors pas à qualifier la proposition bourgeoise de « fausse bonne idée ». 

Que faire, donc ? À vrai dire pas grand-chose sinon espérer que Nestlé offre d’importer directement l’eau des sous-sols qu’elle exploite dans des pays en voie de développement pour remplir les nôtres. 

La Rédaction. 

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