Politique

Les politiciens manqueraient d’hypocrisie pour faire de bons Bernard Nicod

Trop honnêtes, estiment être les politiciens interrogés par nos stagiaires pour faire de bons Bernard Nicod. Évaluation a priori farfelue mais qui, à bien y regarder, pourrait tomber sous le sens.

S’il est pour le moins facile de fustiger nos politiques pour l’hypocrisie qu’ils ont aussi chevillée au corps que les hémorroïdes le sont à un cul. Il n’est en revanche pas si simple de supputer lequel de nos magnats de l’immobilier parmi lesquels Christian Constantin, Ronald Zacharias ou encore Bernard Nicod feraient de bons politiciens. À en croire cependant ce dernier, lequel se répandait récemment dans les colonnes de nos confrères du Blick, la race des propriétaires fonciers qui se sont construits tout seulsans l’aide de personneà la sueur de leur front et mériteraient, par voie de conséquence, qu’on leur érige des monuments en lieu et place de ceux qui distinguent actuellement des esclavagistes ou des théoriciens eugénistes d’une époque finalement pas si lointaine, à en croire BN donc, les patrons de gérance immobilière ne sont pas assez hypocrites pour faire de bons politiciens. Dont acte.

Cela n’explique pourtant pas une étrange coïncidence révélée ce jeudi par nos stagiaires dispersés aux quatre canicules du sunlights des tropiques genevoises, à savoir que les politiciens déclarent unanimement ne pas être assez hypocrites pour faire de bons Bernard Nicod… Ces derniers d’expliquer alors, dans un premier temps, qu’ils ne sont pas assez fourbes pour éventuellement cautionner la falsification de baux ; ce dont ils n’accusent évidemment pas BN qui est sans aucun doute – mais alors vraiment aucun – à l’intégrité ce que la Dalaï-Lama est à la sagesse : c’est-à-dire son tout, sa quintessence. Et d’affirmer, dans un second, ne pas être suffisamment tactiles avec leurs collaboratrices pour que, conséquemment au dépôt d’une plainte pour agression sexuelle, ils dussent en toute hypothèse acheter leur silence par quelque versement en espèce, ce qui est pourtant condition nécessaire à endosser le costume de magnat de l’immobilier. « Voyez, nous sommes bien trop honnêtes pour être lui ! », concluent ces derniers dont ne fait bien évidemment pas partie ce conseiller national contraint de démissionner de son mandat à la suite d’une affaire de harcèlement sexuel. 

La Rédaction. 

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