Hockey

Les Verts exigent l’introduction de cannes « plus écologiques » en pousses de bambou

Une patinoire, « oui », enfin, « peut-être », mais pas sans respecter quelques critères écologiques fondamentaux parmi lesquelles l’obligation de ne plus servir que des IPA ou de faire la part belle à l’agriculture locale en proposant des hamburgers véganes aux légumes GRTA [Genève Région Terre Avenir], ont notamment conditionné les Verts à leur soutien au projet de construction de la nouvelle patinoire de Genève, sur le site du Trèfle Blanc. 

Or, ceux-ci seraient également en train d’essayer de faire pression sur les futurs équipements des joueurs du Genève-Servette Hockey Club. À cet égard, ils auraient demandé que les « casques en plastique qui tuent des bébés phoques une fois qu’ils sont jetés dans la mer » soient remplacés par des couronnes de laurier selon eux « tout aussi résistantes » et, qui plus est, « comestibles ». La production des lames de patins, quant à elle, devrait mobiliser des « circuits courts ». Deux options s’offrent à leur confection : d’une part, celle d’être forgées à même les dentiers en métal des personnes âgées décédées sur le canton ; d’autre part, d’utiliser des minerais extraits des carrières du Salève.

Enfin, les Verts exigeraient – sans quoi leur soutien au projet serait fortement compromis – que les joueurs se dotent de cannes en pousses de bambou. Un membre des Verts qui a fait trois ans de judo entre douze et quinze ans d’argumenter : « Un jour, alors qu’il planait complètement après avoir fumé trois pipes d’opium, Jigoro Kano [le fondateur du judo] est sorti sur sa terrasse pour prendre l’air. Il rentrait tout juste de son dernier entrainement où il venait de se prendre une branlée monumentale. C’est dire que, petit et frêle, il avait l’habitude de perdre ses confrontations et rentrait souvent déçu à la maison, où il se faisait encore battre par son grand-frère alcoolique qui l’accusait d’être un minable. Ce jour-ci, la neige tombait abondamment sur le grand chêne et les pousses de bambou de son jardin. Le premier amassait déjà une énorme quantité de neige sur ses branches, tandis que les secondes se pliaient sous le poids de la neige pour se relever et répéter ce sempiternel mouvement. Le chêne lui rappelait ses adversaires : grands, forts et confiants au milieu du tumulte des éléments. Les pousses de bambou lui paraissaient souffrir, comme lui. Plusieurs heures s’écoulèrent ensuite durant lesquelles Jigoro fuma quelques grammes de marijuana lorsqu’il entendit un énorme craquement. Il se dit qu’il devait arrêter de forcer sur la marchandise. Or, son frère se précipita dans le jardin et s’écria : ‘’Wallah le chêne il a craqué !’’. C’est alors que Jigoro eut une illumination : les pousses n’avaient cessé de se plier et de se redresser pour ne pas se briser, tandis que le chêne n’avait pas pu résister à plus fort que lui… »

« De même », ajoute le Vert, « nous devons favoriser les matériaux durables qui ne se brisent pas ! » Ainsi serait-il plus écologique de jouer avec des pousses de bambous que des cannes en fibre de verre.  

La Rédaction. 

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