Suisse

L’espérance de vie des antivax chute au même niveau que celle des pratiquants de saut à l’élastique

Ils ne pouvaient pas tomber plus bas. 

Nouveau coup dur pour les sachant-e-s. Une étude de l’Université de Genève publie ce jourd’hui des résultats accablants. Leur espérance de vie serait en effet égale à celles et ceux qui pratiquent régulièrement le saut à l’élastique en oubliant d’attacher leur harnais de sécurité à la rambarde idoine. « Ça alors ! On ne s’y attendait pas ! », commente une manifestante que nous avons rencontré hier sur la place fédérale, à Berne. « Moi, on m’avait dit que si je refusais de me faire piquer, j’irai directement au paradis où j’aurais droit à une consommation illimitée de Suze. Est-ce qu’on m’aurait là aussi menti ?! Mais qui croire alors ?! (BOOM, implosion d’antivax obligé d’utiliser plus de deux neurones en même temps) ». 

En Suisse, l’espérance de vie des hommes à la naissance est de 81 an contre 85,1 pour les femmes. Chiffres sur lesquels s’appuie Philippe Nantermod pour annoncer une récolte de signature visant à faire bosser les femmes 4,1 an de plus que les hommes, afin de « compenser ». Différence, elle, sur laquelle s’appuie Marco Chiesa, en même temps que sur son comptoir du PMU de Lugano, pour démontrer qu’on reparlera d’égalité lorsque les deux sexes porteront autant de choses lourdes l’un que l’autre, ajoutant qu’il ne parle pas de charge mentale. 

À titre de comparaison donc, les antivax jouiraient désormais d’une quantité de temps de vie bien inférieure à celle d’un participant de Squid Game, lequel posséderait néanmoins un espoir de vie plus long qu’un type dont le principal hobby serait de sauter d’un pont attaché à un élastique. Régionalement, les différences seraient également accentuées. Ainsi, un Genevois serait beaucoup plus enclin à mourir prématurément qu’un Schwytzois. L’étude ne révèle cependant pas si c’est à cause du covid ou à cause du fait que le Genevois a toujours la gueule ouverte et serait ainsi beaucoup plus susceptible de se faire frapper par quelqu’un qu’il vient de critiquer ou d’insulter. 

L’annonce de cette nouvelle n’a cependant pas incité beaucoup d’antivax à se rendre dans un centre de vaccination. La faute aux similitudes entre les deux activités : « Jusqu’à ce que j’atteigne le sol, tout allait bien », témoigne un pratiquant de saut à l’élastique décédé que nous avons pu avoir par Zoom. « Comprenez… Le saut à l’élastique, c’est comme le réchauffement climatique, on ne se rend pas compte qu’on est dans le pétrin jusqu’à ce qu’on frappe le sol ! ». Les antivax aussi ne se rendront compte qu’ils ont disparu que lorsqu’il sera trop tard. 

La Rédaction. 

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