Politique

Marc Wuarin : « Si je suis élu au conseil d’État, je m’engage à rendre les salles de fitness gratuites ! »

Pour le candidat Vert’libéral à l’exécutif, nul ne doit plus – conséquemment à son embonpoint – souffrir aucun regard moqueur. C’est pourquoi, s’il est élu le 30 avril prochain, celui-ci promet la gratuité de toutes les salles de fitness du canton. 

Un esprit sain dans un corps sain. Voici succinctement comment nous pourrions résumer Marc Wuarin. Le syntagme « gendre idéal » convenait également… Enfin, jusqu’à ce qu’il dévore sa belle-mère pour satisfaire son besoin quotidien en protéines. Mais là n’est pas le propos. En effet, Marc Wuarin est l’un des deux candidats Vert’libéral aux prochaines élections au conseil d’État. Or, comme tous les candidats qui espèrent décrocher l’un des sept fauteuils de la Tour baudet, Marc Wuarin se doit de proposer des mesures fortes pour convaincre la population de glisser son nom dans l’urne le 1 avril prochain – et ce n’est pas une blague. 

Point cependant pour lui de dépénalisation des drogues – qu’il n’a jamais touché sauf une fois pour essayer – ni de taxe sur les véhicules individuels qui circuleraient aux heures de pointe – il n’a du reste pas l’autorisation d’emprunter la Mercedes de papa. Non, son truc à lui c’est le fitness et il compte bien en faire profiter toute la République bananière et canton de Genève. C’est pourquoi, lui conseiller d’État, Marc Wuarin promet l’accès gratuit à la salle pour tous : « Si je suis élu, je m’engage à rendre les salles de fitness gratuites ! », a-t-il ainsi récemment lancé en interview devant un journaliste cachectique – comme ils le sont tous à force de passer trop de temps à pisser des copies – jaloux de son tour de bras. 

Pour lui, cette mesure se justifie non seulement esthétiquement mais également socialement : « D’une part, je rencontre encore trop de gens qui me disent que quelqu’un s’est moqué de leur ventre », dit-il en soulignant la bonne volonté de ses concitoyens d’essayer de perdre les quelques kilos qu’ils ont en trop malgré leurs 154 heures par semaine assis derrière un bureau à se faire spolier le fruit de leur travail par un patron con comme ses pieds. « D’autre part, avec la crise, de moins en moins de gens ont de quoi se payer un abonnement de fit’ », précise ce dernier. « Ce que je veux, en somme, n’est fondamentalement pas révolutionnaire : c’est simplement que tout un chacun puisse accéder à une salle quand bon lui semble et cela gratuitement ! » 

En effet, si les Verts’lib’ étaient des révolutionnaires, ils ne porteraient pas de costume trois pièces et ne tourneraient pas au Saint-Émilion. Reste cependant à espérer que la gratuité ne soit pas aux salles de fit’ ce qu’elle est aux transports publics, à savoir contraire au sacro-saint droit fédéral.  

La Rédaction. 

Crédit photo : screenshot Twitter

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