Profitant d’un quart d’heure de gloire au journal télévisé de midi, le chef de la rédaction des sports de la RTS a non seulement fustigé la Coupe du monde au Qatar mais aussi un conseiller national qui n’avait rien demandé.
Quel est le point commun entre Philippe Nantermod et l’émir du Qatar Tamim bin Hamad al-Thani ? Bien que cela soit fortement probable, en l’occurrence ce n’est pas de brasser plus d’argent qu’ils n’en auront jamais besoin et, cela étant, de défendre un modèle économique qui prive les autres citoyens de cet argent, fût-il mis à leur disposition sous forme pécuniaire ou sous la forme services gratuits. Dans le cas d’espèce, le point commun entre ces deux personnages pour le moins « controversés » sinon carrément « odieux » est d’avoir éhontément été les cibles du chef de la rédaction des sports de la RTS…
Explication : hier à une heure de grande écoute chez les retraités qui ont achevé l’intégralité des 12’500 épisodes des Feux de l’amour, Massimo Lorenzi déclarait : « Wallah al-Thani qu’il aille manger ses grands morts ! », avant d’ajouter : « De plus, je ne saurais que conseiller à ce conseiller national qui donne gratuitement son *mot censuré* aux patrons, assureurs-maladie et dirigeants en tout genre de faire pareil ! » et de conclure : « De toute façon, l’un comme l’autre, ils n’ont pas de valeur… Sauf le pognon ! » Dernière accusation qui, si on ne peut pas la considérer comme vraie tant qu’elle n’a pas été démontrée preuve à l’appui, soulève néanmoins la question suivante : qui a le plus de valeurs entre Philippe Nantermod et Tamim bin Hamad al-Thani ? En d’autres termes : qui respectivement du phasme ou du bousier possède le plus de principes ? Pour le savoir, encore faudrait-il avoir un éthologue sous la main. Or, un éthologue, ce n’est pas si facile que ça à cacher sous une main.
La Rédaction.
