Interrogé après la victoire de la Suisse lors de son premier match à l’Euro 2024, le sélectionneur de la Nati a expliqué que « tout était calculé » et que son idée avait toujours été de faire croire que la Suisse était nulle afin que les autres formations européennes baissent leur garde. Ici, personne ne le croit.
« Je vous ai bien eu ! En fait on est pas si mal ! », s’est exprimé tout à l’heure le sélectionneur de la Nati en conférence de presse d’après-match où la Suisse s’est fait un peu peur mais ne nous a toutefois pas laissé penser une seule seconde que la Hongrie pût remonter au score et déjouer son destin de dernier du groupe A. Décrié depuis maintenant un certain temps pour ses performances moyennes sinon carrément minables à la tête de la sélection nationale, Murat Yakin aurait-il tout calculé ? « C’est impossible, j’ai joué avec lui et il avait déjà de la peine à faire ses lacets ! », détaille un ancien coéquipier qui préfère rester anonyme car « Murat connaît des gens. Et ces gens ne sont pas très recommandables », ajoute ce dernier. « Pour moi, c’est simplement un hasard », souligne un autre. « Une telle préparation tactique sur plusieurs mois est largement au-dessus des capacités de Murat », confie un troisième. Même confiance au sein de l’opinion publique : « Si on gagne c’est pas parce qu’on est fort mais parce que la Hongrie c’est vraiment pas top ! », explique ce supporteur qui sait toujours mieux que n’importe quel joueur au cœur du jeu comment il aurait fallu faire. « J’attends de voir contre l’Allemagne », témoigne quant à lui laconiquement un second footix.
Au final, excepté peut-être les personnes incapables de discernement, personne ne croit que la réussite du jour de Murat Yakin est le fruit d’une longue préparation et d’un travail méticuleux. Contrairement à ce qu’on pourrait à première vue penser, les Suisses ne sont donc pas si cons.
La Rédaction.
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