Genève

Piraté, le 117 redirige les usagers vers le numéro du Venusia

Ceci n’est pas une pipe, mais il s’agirait bien d’un canular destiné à tromper les plus faibles d’esprit ou bien d’une campagne de communication de l’établissement pour attirer les foules.

Quelques jours à peine après la panne Swisscom qui a failli faire sombrer la Suisse dans le chaos le plus total – les habitants ne pouvant plus se dénoncer parmi – rebelote ! Dans la nuit de samedi à dimanche, des petits malins sont en effet parvenus à détourner le numéro d’urgence de la police cantonale pour lui substituer le numéro du célèbre salon érotique genevois.

Si pour certains ce ne fut pas une révolution, étant entendu qu’ils s’étaient déjà décidés à  appeler le numéro le soir-même, pour d’autres, la blague a pour ainsi dire tourné au canular. Témoignage : Jean-Didier rentre chez lui ce samedi soir avec un petit coup dans le nez et il emboutit sa voiture dans le lampadaire situé à deux pas de son allée. Indéniablement, il sait qu’il sera dénoncé par la grand-mère qui habite juste au-dessus de chez lui avec son chihuahua braillard aux habits moches. Il sait que cette dernière ne dort jamais, comme Batman, et qu’elle est tout aussi efficace sinon plus chirurgicale à rapporter qu’un officier de la Gestapo en 1942.

Jean-Didier prend alors les devants. Il appelle lui-même la police au numéro 117 pour se dénoncer et ainsi espérer encourir une peine réduite au minimum, grâce à sa bonne foi. J’ai voulu endosser mon costume de citoyen et assumer mes responsabilités, affirme-t-il.

 J’ai voulu endosser mon costume de bon citoyen et assumer mes responsabilités.

(Jean-Didier, client du Venusia)

A la place, se permet-t-il d’ajouter alors qu’on ne lui avait même pas demandé son avis, je suis tombé sur une sympathique réceptionniste d’un établissement tout aussi agréable. Elle m’a proposé les services de l’une de ses “filles” en mentionnant que je pourrais ajouter l’option “plus de filles”, ce qui m’a convaincu. J’ai passé l’une des meilleures soirées de ma vie et je n’hésiterai pas à y retourner.

La question qui trotte cependant dans toutes les têtes et demeure irrésolue à ce jour : qui diable a bien pu pirater le service d’urgence pour rediriger ses usagers vers un tripot ? La police a d’ores et déjà ouvert une enquête, mais au fond…

Campagne de communication ou pas, la mesure aura été diablement efficace sur tous les Jean-Didier.

La Rédaction.


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