Economie

Pour économiser de l’eau, Guy Parmelin préconise d’en mettre moins dans son verre de pastis

C’est un fait, le réchauffement climatique accélère le risque de pénurie d’eau. Pour en économiser, Guy Parmelin conseille d’en diminuer la quantité dans son verre de pastis. « Pas plus d’un doigt », dit-il.

Il s’y connait. C’est du moins ce qu’il affirme au tout-venant lorsque ce dernier entre dans son bar-tabac préféré à Bursins et qu’il s’y trouve en compagnie d’Ignazio Cassis ou d’Ueli Maurer, ses deux camarades de boisson préférés. Guy Parmelin s’y connaît en effet en pastis, mauresque, Pernod et Ricard de tous les âges puisque lui-même n’en a plus depuis qu’il a arrêté de compter ses années afin qu’on arrête de l’appeler boomer.  

Or, Guy Parmelin est également un fin connoisseur en management de l’énergie. La preuve : l’autre jour, alors qu’il apprenait que la Suisse pourrait manquer de gaz cet hiver, il demandait dans la foulée à ses concitoyens de pratiquer une série d’éco-gestes destinées à économiser ce dernier, mais également à toutes les grands-mères du pays de redoubler d’efforts dans le tricot de pulls destinés à contrer les affres du froid.

La preuve cette fois-ci encore concernant les risques de pénurie d’or bleu liés à l’accélération de la fonte des glaces et à l’épuisement des nappes phréatiques : brillant, Guy Parmelin suggère de diminuer la quantité d’eau que vous mélangez avec votre pastis. 

« Lorsque que je suis au PMU, j’observe un nombre impressionnant de clients qui demandent une carafe pour compléter l’eau qui a déjà été ajoutée à leur pastis. Or, les vrais bonhommes comme moi n’en mettent jamais plus d’un doigt, voire pas du tout ! », s’est ainsi fendu le conseiller fédéral actuellement en Interail à travers la Suisse.

Selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique, les économies réalisables si les Suisses diminuent la quantité d’eau qu’ils ajoutent à leur pastis sont réelles. « Des données basées sur le seul témoignage de l’ancien président de la Confédération l’attestent », a déclaré son porte-parole, en conférence de presse, avant de se répandre sur l’omniscience de sa seule source qui aurait, selon lui, à voir avec une consommation frénétique du vin de ses propres vignes. 

Dans les prochaines années, les Suisses auront sans doute à se serrer la ceinture. Ils pourront alors compter sur Guy Parmelin pour leur montrer la meilleure manière de resserrer la boucle.   

La Rédaction. 

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